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Critique de Medulla


C'est la seconde fois que je tente de lire un roman d'Alice Ferney. Après "la conversation amoureuse" qui a été encensée par la critique en 2000, ce livre était en tête des ventes et porté aux nues lors de la rentrée littéraire de 2017. Achetée par une de mes copines de club, je me suis dit que c'était l'occasion de réessayer de découvrir cette auteur si chérie par les journalistes et ses lecteurs.

J'ai toujours la même impression que lors de ma première tentative avec l'univers de l'auteur. La plume est empesée, classique, surannée et décrit des milieux bourgeois, figés pour lesquels je n'ai aucun attrait.
Ici on suit le "destin" d'une famille de droite catholique. Plein de prénoms classiques, avec plein d'enfants, de mariages, de carrières classiques... mais pas de vie... c'est décrit (à peine), nommé, cité, mis en relation avec des événements historiques majeurs... mais en gros il ne se passe rien... la petite histoire ne rencontre pas la grande... ce qui ma foi est très étrange car il y a toujours des histoires dans une famille.
Ici c'est lisse, un peu froid comme le marbre. Personne ne déborde, personne ne déroge, personne ne discute. Rien.

Les quelques réflexions sur la place des femmes et leur lien à la maternité m'ont paru très convenu et survolé. Mais c'est le seul moment où j'ai senti une tentative d'analyse de ce milieu et où je me suis dit que j'allais poursuivre "au cas où".

Pourtant le roman commençait joliment avec la visite d'une grande maison mise en vente par un couple d'octogénaire qui raconte ses souvenirs. Mais après on se perd dans l'arbre généalogique (on a dû en faire un dans la couverture pour essayer de se repérer et gagner du temps) et dans le passé.

Après 100 pages à feuilleter cet album d'anonymes sans qu'on apprenne ou ne découvre rien sur ce qui fait une famille, une transmission, un milieu social, un héritage socio-culturel... cela me tombe des mains.
Au moins j'aurais essayé!
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