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Critique de Sokleine


La capitale algérienne a souvent été surnommée "Alger la Blanche". Dans cette sombre BD brillamment adaptée du polar de Maurice Attia par Jacques Ferrandez, tout est noir : le contexte historique, le crime, les événements qui s'enchaînent dramatiquement, certains personnages pervers ou crapuleux... "Alger la Blanche est devenue Alger la Noire".
Nous sommes au printemps 1962 pendant les derniers soubresauts de la guerre d'Algérie. Il règne dans la ville une atmosphère de guerre civile, de fusillades, plasticages, règlements de comptes journaliers. C'est le chaos.

Dans ce climat pesant, se produit un fait divers ou encore un énième meurtre politique ? Sur une plage de Bâb-el-Oued, deux gamins ont découvert au petit matin les corps dénudés d'un jeune couple mixte : Estelle Thévenot et Mouloud Abbas. Ils ont été assassinés et l'OAS a gravé sa signature. L'inspecteur de police, Paco Martinez et son coéquipier Choukroun vont mener l'enquête. Il vont rapidement découvrir l'identité des deux jeunes, des étudiants sans histoire. Il vont fouiller dans le passé de personnages pervers et remuer de sordides secrets familiaux.

C'est une histoire glauque dans un contexte historique tendu qu'illustre ici Jacques Ferrandez. Grâce à ses graphismes réalistes il a parfaitement restitué l'atmosphère lourde et noire qui règne dans la ville d'Alger en cette fin de conflit franco-algérien. Par ailleurs, j'ai été un peu étonnée par certaines scènes intimes qui existent sûrement dans le roman de Maurice Attia et que Jacques Ferrandez a fidélement reproduites de manière assez osée...



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