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Critique de avislitterairedetheoetgaultier


Elena Ferrante est une auteure italienne connue notamment pour sa tétralogie «L'amie prodigieuse» (2011-2014) ou encore «Poupée volée» (2006).

En 2018, elle écrit des chroniques hebdomadaires pour le journal «The Guardian». Elles sont regroupées chronologiquement dans ce présent ouvrage.

Nous découvrons Elena Ferrante avec une plume personnelle et intime, abordant des thèmes très variés. Ses textes, d'environ deux pages par sujet, - et donc très pratiques à lire dans les transports publics ou les salles d'attente - proposent ses réflexions sur le monde, sa vie, sa vie de femme, de mère et d'auteure.

Dans «Nationalité linguistique» l'auteure partage ses questionnements sur le patriotisme et l'orgueil national, dans «Exclamation» la maîtrise de l'expression orale comme écrite et nous démontre la puissance du point (.) face au point d'exclamation (!) avec cet exemple : «Je te hais.» beaucoup plus puissant et percutant qu'un «Je te hais !».

Dans «Dépendances» elle se livre à une confidence concernant son addiction à la cigarette et poursuit avec cette interrogation : «La cigarette, l'alcool ou la cocaïne sont (…) autant de lunettes noires qui nous donnent l'impression de mieux résister au choc de la vie, et de la goûter avec plus d'intensité. Mais est-ce vraiment le cas ?»

Elle nous avoue dans «En suspens» avoir renoncé à l'utilisation des points de suspension dans ses textes et, par oral, insiste sur l'importance de terminer ses phrases et en assumer les conséquences. Dans «Sans raison» elle partage sa fascination pour ce qu'elle appelle «l'antipathie épidermique» et reconnaît dans «Prendre congé» son angoisse de la perte.

Elle termine dans «Ça, c'est moi» en décrivant au lecteur ou à la lectrice sa relation à son image et explique dans «Cieux noirs» sa prise de conscience quant au réchauffement climatique.

Théodore
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