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Critique de paroles


Il m'a fallu beaucoup de temps pour renouer des liens avec Lina et Lenù. Je n'arrivais pas ou plus à m'attacher à leurs pas. J'éprouvais trop de ressentiments envers l'une et l'autre. La première parce qu'elle écrasait tout le monde par son mépris, son argent, sa colère rentrée depuis qu'elle était devenue madame Carracci, et l'autre parce qu'elle se laissait faire sans rien dire, sans réagir (même lorsque Lila lui a volé son Nino), se sentant toujours en dessous de tout et de tous.

De longues digressions pendant plus des 2/3 du roman m'ont presque incitée à m'en séparer. On n'en sortait plus des longs rapports amour-haine entre les deux héroïnes. Mais pas seulement l'amour, la haine, il y avait aussi l'envie, la jalousie. Tous ces sentiments tournaient autour de Lila et tous ceux qui la connaissaient formaient autour d'elle un foyer de réactions en chaîne malveillantes. Seule Lenù aurait pu contrebalancer cette ambiance mais la fascination presque morbide envers Lila lui ôtait toute réaction.

Qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Qu'est-ce qu'il leur arrivait ? Je pense que c'est le mot "trop" qui nous a éloignés. Trop, tout était trop ou trop peu.

Puis l'amour pour ces personnages est revenu. Enfin ! Lenù a repris conscience et s'est relancée dans les études. Elle est partie pour Pise et enfin elle a vécu. Lina a pris son fils sous son bras et a quitté son quartier, enfin son monde s'est apaisé ou presque.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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