Un pur moment de bonheur à lire dans sa langue originelle le portugais et par défaut dans une traduction soignée du sieur
Cendrars Blaise, écriture généreuse, crue, au scalpel, tous les ingrédients du néoréalisme portugais transpirent à chaque page, souffrance, isolement, solitude, rêves irréalisables, vie d'esclave qu'Alberto va partager pendant une année, au milieu de la folle mêlée des troncs, des lianes, des herbes, dans la chaleur écrasante, environné de serpents d'un nombre et d'une variété infinis. A cette existence désespérée, Alberto réussira-t-il à échapper, avant d'être vaincu par la maladie, vaincu par la solitude, par la peur, vaincu par la forêt amazonienne qui n'accepte pas les blessures faites à son flanc par l'homme ...
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