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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire : notre narratrice, c'est la mère. La mère d'Eva. Eva, elle, pour ses dix-huit ans, a voulu l'opération qui commencera la transformation de son corps en celui d'un homme. Elle a tout fait pour ça depuis des années, tout enduré. Et sa mère est là, assise sur une chaise dans le couloir, devant la salle d'opération. Elle attend. Et pendant cette attente, elle va nous raconter comme leur vie s'est déroulée, pour arriver jusque là, ce jour-là, à Belgrade, en s'adressant uniquement à sa fille, tout le temps. Nous sommes spectateurs de leur relation, de la façon dont cette mère la vit.



Mon avis : un livre d'une extrême sensibilité sur un sujet actuellement à la mode, mais terriblement délicat quand on le vit. Et ce roman, excellemment bien écrit (et donc, forcément, tout aussi excellemment bien traduit pour faire cet effet aussi dans sa traduction) réussit le tour de force de nous raconter une histoire à la fois singulière et plutôt universelle. Dans sa forme extrême. Et la mère d'Eva n'hésite pas à employer des mots forts, durs, violents, terribles, elle parle d'organes sains, de perfection, elle parle sans le dire de la conception que l'on a de la liberté de nos enfants, de l'image que l'on a de nous en tant que parents, de la façon dont notre attachement se fonde, cette façon souterraine à laquelle on n'a que rarement accès. Dans son parcours, cette famille a l'immense chance de croiser des professionnels compétents (et je sais de quoi je parle en parlant d'immense chance !), ce qui est rare. La conception de la maternité par la mère d'Eva pourra facilement être jugée abusive, elle est très italienne, très typiquement de la "mamma". Et pourtant, elle exprime si bien sa douleur, son ressenti, les divers glissements qui se font un par un, la torpeur un peu triste, comme en état de choc ou de sidération qui s'installe comme une deuxième peau, elle dit si bien tout ça, sans jamis le théoriser directement, qu'on ne peut que se sentir du même bois. La sincérité brute, l'absence de masque. Comme sa fille, en plus métaphoriquement, les tripes à l'air.

Un livre extrêmement émouvant, peut-petre surtout quand on sait de quoi elle parle. En tout cas, à titre personnel, j'ai été bouleversée par ce roman, et, même si je n'ai pas tout vécu de cette manière, même si j'ai réagi autrement en majorité, et que je conçois même la maternité en grande partie autrement, je suis bien heureuse d'avoir eu un temps l'impression qu'une voix portait toutes les nôtres, celles des parents concernés, qui d'habitude tenons nos plaies pourtant béantes dans un profond silence. Merci infiniment à cette journaliste pour ce récit qui m'a émue aux larmes par sa justesse.


Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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Un livre touchant qui vous donnera des frissons à la fin.

Silvia Ferreri aborde très bien le sujet de la dysphorie de genre, ses différentes étapes de transformation et le combat d'une mère qui veux essayer de comprendre, d'accompagner et de s'investir dans le combat de sa fille Eva. Un livre pleins d'émotions.
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Eva vient d'avoir 18 ans et elle se trouve sur la table d'opération d'une clinique serbe. Elle va enfin changer de sexe et ressembler à la personne qu'elle est réellement, Alessandro. Sa mère patiente dans une pièce attenante et se remémore le chemin parcouru : les premiers signes de la dysphorie de genre d'Eva, son mal-être à l'école, son suivi par une psychologue, sa prise d'hormones à l'adolescence jusqu'à cette chirurgie pour retirer ses attributs féminins. Elle se souvient aussi de son propre cheminement, long et difficile, jusqu'à l'acceptation de cette situation, ses maladresses, son sentiment de culpabilité pour s'être parfois mal comportée. Son introspection se prolonge avec l'évocation de sa maternité, les peurs et les questionnements qui suivent l'arrivée d'un enfant.
Tout est vu du point de vue de cette mère aimante et imparfaite. En un long monologue, elle s'adresse à son enfant et lui raconte l'histoire telle qu'elle l'a ressentie : elle cherche souvent son pardon tout en lui exprimant son amour. La description des opérations que subit Eva peut être dérangeante, mais la journaliste et autrice Silvia Ferreri livre avant tout un récit poignant. Nous éprouvons une grande empathie pour cette femme, qui, maladroitement, cherche à comprendre ce qu'est la transidentité et à respecter les souhaits de son enfant.
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Lettre ouverte d'une mère.
La mère d'Eva qui attend la (re)naissance d'Alessandro après des années de combat. Elle vient d'une famille de filles, son enfant unique n'y a pas échappé non plus, pourtant très tôt Eva va se démarquer des petites filles.

Ce roman , car oui c'est un roman est une introspection magnifique des dix-huit dernières années faite par la mère d'Eva. Elle nous dévoile les premiers signes du mal-être de son enfant, mais aussi ses réactions , à elle et à son mari, questionnements, déni, incompréhension, colère, acceptation, accompagnement.

Dans cette histoire, on découvre aussi et surtout un combat, celui d'Eva et de la dysphorie de genre . Ses douleurs, son combat, sa détermination, les démarches que, si jeune, elle entreprend pour enfin vivre en accord avec ce qu'elle est.

c'est la Première fois que je lis un livre sur ce sujet relaté du point de vue de la mère, cela m'a un peu dérouté au début, je l'avoue, je l'ai même trouvé égoïste pendant un temps. Mais elle aussi souffre en même temps que son enfant, j'ai fini par comprendre car cette souffrance a également résonné dans mon coeur et mon ventre de mère. 

Cette histoire est très juste, très bien écrit sans voyeurisme aucun et d'une grande poésie.
Un vrai cris du coeur, de vie et d'amour.
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Une femme est assise dans le couloir d'un hôpital. Elle a plusieurs heures devant elle. Dans le bloc opératoire qui lui fait face se trouve sa fille Eva. Ainsi qu'elle lui en a fait la promesse, elle ne la quittera pas un seul instant pendant que l'équipe médicale accomplit son geste.

Est-elle à sa place ? N'a-t-elle commis aucune erreur ? A-t-elle aimé son enfant comme il le fallait ? Pendant ces longues heures d'attente et d'angoisse, la mère convoque ses souvenirs. de la petite fille qui refusait de porter des robes et aimait se déguiser en Superman à l'adolescente qui se bandait les seins et s'affublait d'un accessoire en caoutchouc pour uriner comme un homme, c'est toute la jeune vie d'Eva qu'elle passe en revue. Eva qui, lorsqu'on lui demandait ce qu'elle voulait devenir lorsqu'elle serait grande, répondait : « un garçon ».

Mais la petite fille a grandi. Elle a compris qu'elle n'obtiendrait sa transformation qu'au prix d'un combat sans relâche. Sa détermination est sans faille face à ses parents qui voulurent d'abord croire que tout finirait par « rentrer dans l'ordre », comme certains médecins l'avaient prétendu, puis qui tentèrent de cacher une différence qu'ils peinaient à accepter et qui s'efforcèrent de la protéger des moqueries lorsque Eva exigeait de se faire appeler Alessandro. Mais le chemin fut encore long avant qu'ils comprennent que leur enfant ne connaîtrait pas la paix tant qu'il serait prisonnier d'une enveloppe qui lui était étrangère.

Au fil d'un monologue rythmé par le flux de ses souvenirs, la mère révèle le douloureux parcours d'une enfant déterminée à s'arracher à sa condition, mais aussi celui de parents dont le bonheur s'est peu à peu mué en incompréhension et en détresse. le texte dit les rêves évanouis et la difficulté à affronter le regard des autres. Il ne cache rien des tensions qui traversent le couple, ni des moments de rage et de désespoir que connaissent les uns et les autres.

Mais l'auteure ne sombre jamais dans l'emphase ni dans le pathos. Les mots sont au contraire simples pour dire l'amour bousculé, l'amour malmené, mais l'amour viscéralement lové au fond de soi. Les mots peuvent se faire crus aussi pour masquer le sentiment d'impuissance et exprimer la révolte face à ce qui semble inconcevable. Et de ces mots sans détour et sans fausse pudeur naît une force qui prend le lecteur aux tripes.

Jusqu'où peut-on aimer son enfant lorsqu'il veut se défaire ce qu'on lui a donné, lorsqu'il s'oppose à tout ce qu'on avait imaginé pour lui ? Est-on prêt à se dépouiller de tous les rêves et de tous les projets qu'on avait formés ? Peut-on accepter son enfant et l'aider à s'accomplir de manière inconditionnelle ? Des questions que le percutant premier roman de Silvia Ferreri pose avec autant de justesse que de sensibilité.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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J'ai découvert un sujet que je ne connaissais quasiment pas, qui m'a énormément troublée.
Pour moi ça restait un sujet terriblement marginal, j'ai découvert que ces situations n'avaient rien d'exceptionnelles qu'il y a de nombreux cas similaires autour de moi.
La littérature c'est certes pour prendre du plaisir mais c'est aussi pour apprendre et pour éveiller les consciences.
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La protagoniste de ce roman est la mère d'Eva. Eva, âgée de dix-huit ans, est actuellement dans un bloc opératoire d'un hôpital serbe. Lorsqu'elle ressortira, elle sera un homme. La mère d'Eva est un récit introspectif dans lequel cette maman revient sur les dix-huit dernières années de sa vie. Si la dysphorie de genre constitue le noyau du roman, il parle surtout de la relation mère-fille et de cet amour indescriptible et incommensurable. Deux sentiments coexistent : l'horreur, le déni, l'incompréhension engendrés par l'opération et l'Amour, celui qui surmonte tellement d'épreuves. Cette thématique, trop rarement abordée, m'a ébranlée. J'ai apprécié cette manière d'aborder le sujet, à travers les yeux d'une mère. Un roman magnifique et poétique à la fois.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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✨Ce que j'ai ressenti:

« Je suis restée pendant des jours la tete entre les mains à me demander comment on faisait pour être une mère. »

Je ne suis pas sûre qu'on puisse vraiment le prévoir, l'anticiper, le saisir, avant de le vivre…Être mère. Être mère, c'est violent, exaltant, puissant, étrange, révélateur, apaisant, mais tout cela dans le même temps. C'est beaucoup trop fort pour qu'on puisse le décrire, parce que la seconde d'après, on est déjà sur une autre dynamique…Etre mère, c'est aller au-delà de ses propres limites, les dépasser, les réinventer, les retracer pour la seule et unique raison, son enfant. Parce que je suis mère, et que je sais les trésors de patience et d'amour qu'il faut déployer pour cela. Les larmes, le mal-être, les cauchemars, les insomnies, les trop-pleins. de joies, de colères, de bisous, de souffrances, de tendresses, d'impatiences. Chaque jour, il faut les gérer, les envelopper, les adoucir. Être mère, ce n'est pas de tout repos, on apprend chaque jour à le devenir, en symbiose avec son enfant. C'est lui ou elle, qui nous apprend à l'être, c'est nous qui le devenons en prouvant chaque instant notre persévérance à l'être…

Alors La mère d'Eva ne déroge pas à cette règle, elle défiera tout. Tout par amour. Si jamais elle avait un doute, en lisant ce témoignage, on peut aisément s'en convaincre…Elle est mère. Elle est mère, protectrice, maladroite, entière, aimante, colère, dévastée, surpuissante, faillible, inquiète, parfaitement imparfaite pour Eva. Avec Eva. Contre ou tout contre, mais toujours attentive à son bien-être. Elle est mère, dans tous ses temps d'hésitations, de doutes, de joies, de câlins, de bienveillance, de combats. Malgré la souffrance.

La souffrance d'Eva. Elle s'appelle dysphorie de genre, cette souffrance, et de part et d'autres, elle fait mal. Un mal insaisissable mais dévorant pour la mère comme pour la fille. Un mal-être qui vient peu à peu faire éclater la relation. Un mal intérieur qu'elles nous confient. L'une et l'autre, devant le gouffre. Juste avant le grand saut…

Ce fût un foudroiement. Cette lecture ne laisse pas indemne.

Parce qu'être mère, c'est parfois, aller jusque là. Mais on ne le sait pas toujours, on ne peut pas vraiment s'y préparer….Et cette nouvelle terre extrême, c'est comme un nouveau compte à zéro, un autre défi, une exigence immense…Peu de personnes peuvent le faire, ont le courage d'aller fouler cette terre inconnue, cet extrême déchirant. À moins d'être mère. D'avoir assez de forces, d'amour, de lâcher-prise, de tolérance, de bonté, de compréhension. Seule l'amour d'une mère peut dépasser ça, peut aller jusque là.

Parce que je vous le dis en tant que mère, cet amour-là, celui d'une mère pour son enfant, est infini. Il n'a pas de limites, de frontières, de genres ou de conditions. Il est puissant. Tout-puissant. Il nous pousse à surmonter Tout.

La mère d'Eva c'est un des combats que peut avoir à mener une femme. La mère d'Eva c'est une lecture retentissante. Deux cris de douleurs mêlés. Un foudroiement. Je n'ai pas pu m'y préparer, je l'ai juste laisser faire, et j'ai admiré l'amour d'une mère. Ca m'a fait un éclair dans le coeur. La mère d'Eva c'est nouvelle ère qu'elle accepte d'embrasser, tout simplement, tout-puissamment. Parce qu'elle est mère…La mère d'Eva.

« Je t'ai laissé être ce que tu voulais. Je suis restée sur la rive à te regarder. »


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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman La mère d'Eva signé Silvia Ferreri qui m'a gracieusement été envoyé par les éditions HC - Hervé Chopin. Je les remercie infiniment pour leur confiance.

Je ne vous cacherai pas que la principale raison qui m'a encouragée à laisser sa chance à ce livre, ce n'est pas son résumé mais plutôt la nationalité de son auteure. Non pas que l'histoire ne m'intéressait pas en tant que quelle, loin s'en faut. Simplement, ayant encore du mal avec la littérature contemporaine dite "blanche", je reconnais que si ce titre avait été écrit par un auteur français ou bien encore anglo-saxon pour ne citer qu'eux, je serais peut-être définitivement passée à côté de cet ouvrage. Or les oeuvres de Silvia Ferreri étant de langue italienne, je me suis surprise à succomber à l'appel de ce roman. C'est effectivement cette caractéristique qui m'a convaincue à sauter le pas avec ce roman. Étant en effet d'origine italienne du côté de ma mère (ce qui a d'autant plus motivé ma décision de demander ce livre en service presse, vous aurez sans doute compris pourquoi en en parcourant la quatrième de couverture), il me tient particulièrement à coeur de sortir de ma zone de confort et d'aller à la rencontre des plumes issues de la fameuse Botte, dont celle de Silvia Ferreri. Et si le cinéma italien de nos jours peine à véritablement susciter mon intérêt, avec quelques menues exceptions (je vous détaillerai cela plus tard dans d'autres chroniques), la littérature de ce pays, qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui, semble résolument me convenir comme La mère d'Éva me l'a habilement prouvé.

Je viens de réaliser que je vous ai parlé des oeuvres de Silvia Ferreri un peu plus haut alors qu'il s'agit là de son tout premier roman. Pourtant, j'avais connaissance de ce fait mais on oublie rapidement que l'autrice est novice en la matière tant sa plume est belle, sensible et vise droit au but. le coeur ne ressort en effet pas indemne d'une telle lecture. Pour ma part, j'ai été immensément émue par le récit de cette mère à laquelle je me suis à de nombreuses reprises identifiée, la mère de toute humanité qui ne désirait et ne souhaite encore qu'une seule et unique chose : protéger son enfant de tout mal afin d'assurer son bonheur. Mais comment faire quand ce qui détruit son unique progéniture, c'est l'identité sexuelle que la vie lui a donnée mais qu'elle n'a pas choisi ? Silvia Ferreri répond à cette question épineuse et encore sujette à controverse par le biais d'une bouleversante narration à la première personne assurée par une femme profondément humaine, profondément mère et imparfaite, qui ne s'autorise dans son flot de pensées et de souvenirs point de censure et qui nous livre ainsi tout son amour et sa vulnérabilité béante sans aucune retenue.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander ce livre qui ne manquera pas de vous émouvoir et de vous interroger sur la façon dont nous percevons les transsexuels au sein de notre société. de mon côté, la plume intelligente, désarmante et ne portant aucun jugement de Silvia Ferreri m'a purement et simplement séduite - une autrice à assurément suivre de très près. Il me tarde sincèrement de découvrir ses prochaines oeuvres !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Dysphorie de genre: se sentir piégé.e dans un corps qui n'est pas le bon

Si on m'avait demandé de donner mon avis à chaud, à peine la dernière page tournée, je serais restée muette, sans voix tant le tourbillon de pensées et d'émotions qui m'assaillait était intense.

Début décembre j'avais vu le merveilleux documentaire sur Arte de Sébastien Lifshitz : Petite fille. L'histoire de Shasha, née garçon mais fille dans sa tête. Entourée, protégée par une famille unie, aimante et prête à l'accompagner sur un chemin de vie difficile.

Ce roman est un parfait écho au documentaire. Eva se sent garçon depuis toujours et à la veille de ses 18 ans, pour entrer dans l'age adulte avec le corps qui correspond à sa réalité ressentie, elle va subir une longue intervention dans une clinique serbe, qui va lui retirer les attributs de sa féminité et lui donner le corps que sa naissance ne lui a pas offert, un corps d'homme.
Dans le couloir, au delà des portes du bloc, sa mère est là, elle attend.
Vigile.
Elle se remémore sa grossesse, la naissance d'Eva, son enfance, l'amour fou ressenti pour sa fille... ses interrogations, sa culpabilité, sa colère, sa révolte, sa reddition ...

"Je promis que je te protégerais de tout, et que je ne t'imposerais rien, que je te laisserais libre de choisir toujours ce que tu voudrais devenir, être, faire. [...] Je n'ai rien dit à ton père, je ne lui ai pas rappelé combien la vie était légère avant toi ni que nous n'avions tenu aucune de ces promesses. "

C'est un cri d'amour et de douleur, un deuil terrible à faire pour cette mère, le deuil d'une fille pour pouvoir accueillir un fils. Au prix d'une souffrance immense qui trouve son apogée là dans cette clinique où un chirurgien "déconstruit" le corps de sa fille...

Extraordinaire premier roman !
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