De tels criminels existent, des méthodiques, œuvrant masqués, prudents, utilisant des gants et des préservatifs. Des paranoïaques qui n’hésitent jamais à différer une action pour garantir leur sécurité au maximum. Des hommes qui voyagent et passent les frontières pour brouiller les pistes, commettant leurs forfaits à des années d’intervalle ; des tueurs qui profitent parfois de crimes similaires pour y glisser leurs propres méfaits. Des cauchemars pour les policiers.
Le crime en lui-même suggère une froideur et une brutalité de criminel endurci. Tout comme son choix de brûler le corps dans un endroit proche mais bien discret. Il n’a pas paniqué, même s’il a commis des maladresses en allant retirer du liquide avec la carte de Claire et en se montrant à Mme Colombo.
Il est un maraudeur et se bat contre d’autres joueurs, comme lui, incarnant de robustes nains ou des elfes graciles. Il rejoint rapidement une instance « champ de bataille » et se met à attaquer férocement un magicien entouré de flammes.
Sa drogue. Sa dose nocturne.
Ce jeu.
Pour oublier le désastre qu’est devenue sa vie.
Se perdre dans un autre monde.
Beaucoup bossent sur synopsis, des idées de base. On se met d’accord sur un format, une accroche, on récupère une avance financière et on se lance. C’est un travail rédactionnel un peu plus long. Mais au moins, on peut aller au fond des choses.
Il déteste être le porteur de mauvaises nouvelles. Sans évoquer les situations délicates, les réactions incontrôlables mais compréhensibles de certains proches. La détresse, l’effondrement.