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Critique de morin


Contrairement à certains lecteurs Babélio, j'ai lu quelques oeuvres de Paul Féval avant de lire Alexandre Dumas : il est breton né à Rennes (comme moi..). je me souviens surtout de certaines couvertures de ses livres, assez angoissantes pour moi petite fille.
Avais-je déjà lu le Bossu, en version intégrale sûrement pas, des extraits sûrement.
C'est donc avec un grand plaisir que j'ai attaqué les 695 pages (édition livre de poche).
Je ne résumerai pas ce roman, tout le monde connaît l'histoire de "si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi", sans doute non pas par la lecture du roman mais par les nombreux films et séries télévisées réalisées sur le sujet.
Mon préférée le film (1959) de A. Hunebelle avec Jean Marais (comme de nombreuse petites filles de ces années là, j'étais presque amoureuse du beau, courageux et chevaleresque Jean Marais), la plus détestée mais jamais regardée, la série (ou téléfilm ) qui a modifié la fin (le bossu se marie avec Aurore, la mère et non avec Aurore, la fille !!!). Je n'ai pas détesté celui de 1997 avec Daniel Auteuil en Bossu (P. de Broca),mais désolée Auteuil n'est pas jean Marais!!.

Je reconnais que dans les 695 pages il y en a de nombreuses qui ne s'écriraient plus de nos jours. Mais il faut se souvenir qu'à l'époque où le roman fut écrit (1857) la très grande majorité des lecteurs avaient rarement eu l'occasion de voir les paysages comme ceux des fossés De Caylus, des Pyrénées, de l'Espagne, les portraits des grands seigneurs du XVIIIeme (le Régent, Philippe de Gonzague...) et des petites gens (Cocardasse et Passepoil....), il était donc indispensable pour l'auteur de faire de longues descriptions.
Il est vrai que de nos jours si un livre fait 695 pages on veut 695 pages d'action... les paysages, les portraits sont accessibles en un clic! En ce qui concerne les états d'âme point trop n'en faut...car les grands écrivains qui savent faire sans ennuyer sont rares.

Conclusion: Dans l'ambiance mondiale actuelle, j'avoue que c'est "super" bon de se replonger dans la littérature du XIX eme siècle et d'oublier l'actualité quotidienne.


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