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3.78/5 (sur 1118 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rennes , le 29/09/1816
Mort(e) à : Paris , le 07/03/1887
Biographie :

Paul Henry Corentin Féval est l’un des grands romanciers populaires du premier XIXe siècle.

Ayant obtenu son bac en 1833, il oriente ses études vers le droit. Il passe sa licence de droit à l'Université de Rennes et devient avocat en 1836, mais abandonne rapidement cette profession, après une malheureuse plaidoirie. Au mois d'août 1837, il s'installe à Paris comme commis chez un oncle banquier, mais le monde de la banque et du commerce ne lui convient pas, car son oncle le chasse parce qu'il ne travaille pas.

Il songe à la littérature, tout en exerçant de petits métiers qui assurent mal sa subsistance. Des recommandations l’introduisent dans les milieux catholiques et royalistes, "Le club des phoques" est le premier texte publié en 1841 dans "La Revue de Paris".

Son talent est remarqué par des éditeurs de journaux tels La Législature et le Courrier français. Il s’est illustré dans la plupart des genres à succès de l’époque : roman de cape et d’épée ("Le Bossu", 1857; "Le Capitaine fantôme", 1862), mystère urbain (avec son adaptation des "Mystères de Londres" de Reynolds), récits bretons (en particulier dans ses derniers livres, comme "La Belle-étoile" ou "La première aventure de Corentin Quimper", 1876) ou le récit fantastique ("La Vampire", 1865 ou "Le Chevalier Ténèbre", 1860). Il s'est aussi essayé au théâtre et même à l'histoire politique et judiciaire.

En 1854, il épouse la fille de son médecin, Marie Pénoyée. Le couple aura huit enfants dont Paul Féval fils (1860-1933).

Aux côtés d’Alexandre Dumas et d’Eugène Sue, Paul Féval est l’un des maîtres du roman feuilleton de la première génération. Œuvre majeure de Paul Féval, "Les Habits noirs" (1863-1875), sera aussi l’un de ses derniers grands romans-feuilletons traditionnels de l’auteur.

Le flambeau de l'œuvre ne s'est pas totalement éteint pour autant. Il sera repris par Paul Féval fils, qui saura exploiter le filon ouvert par son père (mais aussi celui de Dumas, puisqu'on lui doit d'Artagnan contre Cyrano), dans une série de nouvelles aventures de Lagardère et de sa famille.
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_F%C3%A9val
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"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France ! Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie. Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme ! Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur. Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède

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Citations et extraits (264) Voir plus Ajouter une citation
Paul Féval
Qui que tu sois, ta main gardera ma marque. Je te reconnaîtrai. Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !
{N. B. : Il s'agit sans doute d'Arnaud Lagardère, détenteur d'une bonne partie des médias et de l'édition en France et ailleurs, de sorte qu'il est difficile de passer une journée sans que, de près ou de loin, Lagardère ne vienne à nous !}

LE BOSSU, Première partie, Chapitre VIII : Bataille.
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- Nevers par-ci, Nevers par-là, continua Lagardère. Les chevaux de Nevers, Les armes de Nevers, les domaines de Nevers ! ses bons mots, son bonheur au jeu, la liste de ses maîtresses... Et sa botte secrète par-dessus le marché ! Diable d'Enfer ! cela me rompait la tête. Un soir, mon hôtesse me servit des côtelettes à la Nevers ; je lançai le plat par la fenêtre et je me sauvai sans souper. Sur la porte, je me heurtai contre mon cordonnier, qui m'apportait des bottes à la dernière mode, des bottes à la Nevers. Je rossai mon bottier ; cela me coûta dix louis, que je lui jetai au visage. Le drôle me dit : "M. de Nevers me battit une fois, mais il me donna cent pistoles !...
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" On chercherait longtemps avant de trouver un édifice qui parle plus éloquemment des lugubres grandeurs du passé. Au temps jadis, il était là comme une sentinelle, ce manoir assassin et pillard ; il guettait le voyageur passant dans la vallée. Ses fauconneaux muets et ses meurtrières silencieuses avaient alors une voix : les chênes ne croissaient pas dans ses tours crevassées ; ses remparts n'avaient point ce glacial manteau de lierre mouillé, ses tourelles montraient encore leurs menaçants créneaux, cachés aujourd'hui par cette couronne rougeâtre ou dorée que leur font les girofles et les énormes touffes de gueules-de-loup. Rien qu'à le voir, l'esprit s'ouvre à mille pensées mélancoliques ou terribles. C'est grand, c'est effrayant. La-dedans, personne n'a jamais dû être heureux. "
" Aussi le pays est plein de légendes noires comme de l'encre. A lui tout seul, le dernier seigneur, qu'on appelait Caylus-Verrou, a tué, dit-on, ses deux femmes, sa fille, son gendre, etc. Les autres, ses ancêtres, avaient fait de leur mieux avant lui."
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Mais c'était Lagardère ! Cocardasse avait raison, Passepoil aussi ; tous deux restaient au-dessous du vrai. Ils avaient beau vanter leur idole, ils n'en avaient pas assez dit. C'était la jeunesse qui attire et qui séduit, la jeunesse que regrettent les victorieux ; la jeunesse que ne peuvent racheter ni la fortune conquise, ni le génie planant sur le vulgaire agenouillé ; la jeunesse en sa fière et divine fleur, avec l'or de sa chevelure bouclée, avec le sourire épanoui de ses lèvres, avec l'éclair vainqueur de ses yeux ! [...]
En avez-vous vu des jeunes hommes ? Et si vous en avez vu, combien ? Moi je connais des enfants de vingt ans et des vieillards de dix-huit. Les jeunes hommes, je les cherche. J'entends ceux-là qui savent en même temps qu'ils peuvent, faisant mentir le plus vrai des proverbes ; ceux-là qui portent comme les orangers bénis des pays du soleil, le fruit à côté de la fleur. Ceux-là qui ont tout à foison : l'honneur, le cœur, la sève, la folie, et qui s'en vont, brillants et chauds comme un rayon, épandant à pleines mains l'inépuisable trésor de leur vie.
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Frère Passepoil poussa un gros soupir.
- Je le prierai seulement, dit-il, de me dépêcher par un bon coup dans la poitrine : ça doit lui être égal.
- Pourquoi un coup dans la poitrine, demanda le Gascon ? Passepoil avait les larmes aux yeux ; cela ne l'embellissait point.
Cocardasse dut s'avouer à cet instant suprême qu'il n'avait jamais vu d'homme plus laid que sa caillou. Voici pourtant ce que répondit Passepoil en baissant modestement ses paupières sans cils :
- Je désire, mon noble ami, mourir d'un coup dans la poitrine, parce que ayant été habitué généralement à plaire aux dames, il me répugnerait de penser qu'une ou plusieurs personnes de ce sexe à qui j'ai voué ma vie puissent me voir défiguré après ma mort.
- Pécaire ! Grommela Cocardasse, pauvre pigeoun ! Mais il n'eut pas la force de rire.
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Quand tout le monde commande, personne n'obéit.
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Le Normand sella son cheval qui n'était ni blanc ni noir, parce que, dans son pays, tout est pie, blanc et noir, chèvre et chou, un petit peu chair, un petit peu poisson. Quoi ! Un pied chez le bon Dieu, un pied chez le Diable.
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Les noms sont comme les parures, qui écrasent les unes et que les autres rehaussent.
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Mon passé est un abîme, mon présent un poème, mon avenir une vapeur !
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La jalousie de celles qui aiment profondément ne se trompe guère. Il est en elles un instinct subtil et sûr qui leur désigne la rivale préférée.
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