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Critique de Davalian


L'éternelle rivalité entre Paul Féval et Alexandre Dumas perdure encore de nos jours. Il faut bien se l'avouer, que ce soit chez en librairie, ou pire, dans sa pile à lire, le second à souvent les faveurs du public…

Moins connu, Paul Féval a pourtant conçu LE chef d'oeuvre, le modèle de la littérature de cap et d'épée : le bossu. Lire ce pavé, ce chef d'oeuvre de la littérature dite de feuilleton au XXIème siècle reste-t-elle pertinente ?

Oui, assurément, surtout dans cette vieille édition proposée par les éditions Famot, dans le cadre d'un tirage réservé (que l'on trouve de temps à autres chez des bouquinistes). Il faudra parfois mettre de temps pour avoir la collection complète. Mais cela vaut le coup d'attendre.

Le premier tome débute sur une courte préface (dix-sept pages) consacrée à l'auteur et à l'oeuvre dont il va être question dans les prochains tomes. le propos est franchement agiographique mais permet de placer le contexte et donne envie de se plonger à l'intérieur dans les plus brefs délais.

Il faudra ensuite s'attendre à lire environ 250 pages, qui nous mèneront d'abord dans le passé, ce qui nous permet de vivre l'événement au centre de l'histoire, avant de subir une ellipse, pour finir sur un coup de théâtre lié à une réunion de famille.

La chute est bien pensée et donnera (même si nous la connaissons déjà), envie de lire la suite… Les illustrations, d'un autre temps, rajoutent au charme de cette édition un brin datée, par ailleurs bien pensée pour résister au temps.

Un grand classique dans une édition destinée aux amateurs et amatrices de livres classiques. Même s'il manque des explications, qui auraient pu être bienvenues, voici un premier contact qui réussit son office et qui parvient à convaincre son public de continuer.
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