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Critique de verobleue


Jennifer Strange, 15 ans, travaille pour Kazam, l'Agence d'Arts Mystiques. C'est une association de magiciens, activité professionnelle en déclin, qui loue leurs services à des entreprises et à des particuliers, pour effectuer toutes sortes de travaux (transports, rénovations). Elle n'a aucun pouvoir magique et s'occupe de paperasse. Son statut d'"Enfant Trouvé" lui donne la fonction de serf traduisez «bénévolat imposé jusqu'à l'âge de vingt ans ».
Depuis quatre siècles, les dragons vivent dans la Dragonie, une immense réserve protégée par des barrières magiques : seul le Tueur de dragons peut y pénétrer.
La loi stipule qu'à la mort du dernier dragon, les barrières magiques tomberont et que les terres pourraient appartenir à celui qui le revendique.
Maltcassion reste le seul dragon encore en vie mais une prémonition circule : il sera tué dimanche prochain à midi.
Les spéculateurs avides se précipitent aux frontières de la Dragonie, d'autant que cette réserve est une frontière entre deux comtés qui préparent chacun à leur manière l'envahissement.
Les conséquences de la mort du dragon sont donc financières et stratégiques.
Jennifer Strange devient, sans s'y attendre, la dernière tueuse de dragons bien qu'elle refuse de commettre un acte aussi barbare.

“Moi, Jennifer Strange, dernière tueuse de Dragon” de Jasper Fforde raconte la magie dans un monde complètement déjanté et palpitant. C'est un roman frais et drôle qui procure un agréable moment de détente et qui se lit d'une traite car le style est direct, rempli d'humour loufoque et est servi par des personnages tant délirants que décapants.

C'est un clin d'oeil à notre société mercantile et consumériste car Jennifer vit dans un monde qui ressemble au nôtre. C'est un roman bien plus profond qu'il n'en a l'air où tout s'entremêle pour expliquer les comportements déviants adoptés par l'être humain ou par les médias pour de l'argent, des terres
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