AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Isacom


Lalolagi et Tausi, deux jeunes filles samoanes, sont amies. Amies tellement fort, qu'elles souhaitent se faire tatouer les mêmes motifs, chacune sur une cuisse : poisson, étoile de mer, lance et scolopendre… ainsi que les déesses siamoises du tatouage, Femme Pierre et Femme Nuage. Mais la trahison de l'une laissera inachevé le tatouage de l'autre.
Histoire des Samoa, histoires de femmes et de familles, histoire des traditions face à la modernité, histoires de misère dans un cadre paradisiaque.
Dans cette famille où les femmes se retrouvent toutes enceintes d'hommes absents, elles ne sont plus considérées que comme "marchandise avariée". Quel sort les attend ? Rester et travailler pour les Américains ? Émigrer, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande ? Conjurer le sort en maltraitant les petites-filles, afin que leur beauté ne les condamne pas à une nouvelle tragédie ?
J'ai trouvé ce roman très pesant. La cruauté avec laquelle sont traitées les enfants, les insultes, la violence sont difficiles à digérer. La narration, faite de dialogues avec les grands-mères, de souvenirs et de légendes, m'a paru trop décousue pour parvenir à m'attacher aux personnages. J'ai souvent été perdue, me demandant qui parlait, et à quelle époque, et quel était le lien avec la partie précédente.
Restent une écriture poétique, des passages d'une grande beauté, et une réflexion sur le poids des préjugés sociaux, raciaux qui pèsent sur la vie des femmes.
Traduction de Céline Schwaller.
Challenge Globe-Trotter (Samoa)
LC thématique de janvier 2023 : "Entre 200 et 500 pages"
Commenter  J’apprécie          226



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}