Extrait de ma chronique :
"Dit autrement, Finney annonce clairement le
Ray Nayler de "La Mort de la Caserne de pompiers n°10" ; mais il entérine également la mort du rêve américain (et sa vision optimiste de la libre entreprise), en ce sens que dans le présent qu'il décrit (un présent qui est aussi le nôtre) les différences sociales sont gravées dans le marbre, et qu'aucun trickster au monde n'y peut rien.
L'ironie à la
Dino Buzzati que manifeste souvent Finney dans ses
nouvelles cache donc une profonde mélancolie, pour ne pas dire une terrible amertume, que son fantastique viserait précisément à conjurer, en permettant au passé de prendre, même momentanément, sa revanche sur l'oublieux présent"
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