L’arbre est comme nous. Il n’a pas d’ambition. Peut-être n’en a-t-on nullement besoin.
Nous dressons des barrières pour protéger ce que nous pensons être. Puis, un jour, nous nous retrouvons coincés derrière ces barrières et n'arrivons plus à en sortir.
Il faut être seul pour déposer son armure.
Il tombait de plus en plus vite. Comme son esprit descendait dans son cœur il fut pris de vertige. Puis, pour la première fois, il vit clairement, sans la juger ni l'excuser, l'existence qu’il avait menée. Il accepta alors l’entière responsabilité de sa vie, de l'influence que les autres avaient eue sur lui, des événements qui avaient contribué à le former.
A partir de ce moment, il cessa de condamner ses erreurs et ses malheurs en les attribuant à quelqu'un ou à quelque chose d'extérieur à lui. La prise de conscience qu'il était la cause, et non l'effet, lui donna une sensation de puissance. Désormais, il était délivré de la peur. Un sentiment inhabituel de calme s'empara de lui et une chose étrange se produisit...
J’ai failli mourir des larmes que je n’avais pas versées.
Quand tu auras appris à accepter au lieu d'espérer, tu seras moins souvent déçu.
Merlin a dit un jour que la connaissance de soi peut tuer le Dragon de la Peur et du Doute.
Tu commences à percevoir les nuances qui existent dans d’autres formes de vie, parce que tu commences à voir celles qui existent en toi-même.
Dès qu’il entendait parler de croisade, il se mettait en colère, revêtait sa brillante armure, harnachait son cheval et partait dans n’importe quelle direction. Il était tellement en colère qu’il partait parfois dans plusieurs directions à la fois […].
Le chevalier […] aspira le liquide à travers le roseau. Les premières gorgées lui parurent amères, les suivantes plus agréables et les dernières tout à ait délicieuses. […]
« Qu’est-ce que c’est ? dit le chevalier.
-La vie, répondit Merlin ?
-La vie ?
-Oui, dit le sage magicien. Ne l’as-tu pas trouvée amère au début, puis au fur et à mesure que tu buvais, de plus en plus agréable ? »
Le chevalier acquiesça de la tête. « Si, et les dernières gorgées étaient même tout à fait délicieuses.
-C’est quand tu as accepté ce que tu étais en train de boire.