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Critique de Allantvers


Une lecture diesel : démarrage poussif, puis montée en régime et en puissance à mesure que la chute des protagonistes s'accélère.
Anthony et Gloria se rencontrent dans la belle société new-yorkaise du début du siècle. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils vivent des rentes familiales et sont bien décidés à ne jamais s'abaisser en dessous de leur condition. Encore faut-il que la fortune colossale du grand-père leur revienne en héritage. En attendant, tutoyons les étoiles et buvons...
Rarement j'aurais rencontré des personnages aussi antipathiques, puants d'arrogance, vains, velléitaires. Et pourtant, est-ce le parallèle que l'on ne peut s'empêcher de faire avec Fitzgerald lui-même et l'incandescante Zelda, est-ce la connaissance intime de ce milieu à la fois moribond et éternel dont l'auteur fait preuve, on s'attache à ces deux losers magnifiques qui n'ont pas les clés ni l'énergie du nouveau monde né après la guerre, un monde dans lequel après avoir brillé comme des étoiles ils semblent, à mesure que l'argent vient à manquer, errer comme des spectres. La scène finale, en faux happy end, est terrible.
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