Lu une première fois au collège.
Franchement bof.
J'avais conclu (un peu hâtivement) à l'histoire d'une bourgeoise de province qui s'ennuyait...
Flaubert n'était pas en cause (j'ai adoré salammbô).
Et puis récemment, à l'issue d'une émission de
France Inter, je décide de tenter à nouveau l'aventure.
Cela valait vraiment la peine.
On dit de
Flaubert qu'il était si perfectionniste qu'il pouvait patiner 2h00 durant sur une même phrase.
Je le crois volontiers.
Une merveilleuse peinture de province, des portraits intimes et savoureux.
Quant à Emma Bovary, elle est amoureuse de l'amour.
Exaltée, passionnée, fantasque.
Aimant par dessus tout les fastes et le frisson du renouveau.
Son drame finalement, c'est d'être femme et désargentée.
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