AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Cer45Rt


Ce qui me frappe le plus en ce qui concerne les Trois Contes, c'est leur diversité. On a en effet affaire à Trois Contes complètement, radicalement différents les uns des autres : Un coeur simple est une nouvelle dans la plus pure tradition naturaliste ; La Légende de Saint-Julien l'Hospitalier est un conte, fait à la manière de certaines légendes régionales ; quant à Hérodias, c'est une oeuvre à sujet antique, dont la principale ambition est similaire à celle de Salommbô.
L'autre chose qui me frappe en ce qui concerne ces trois contes, c'est le peu d'ambition qu'ils traduisent ; on est loin de romans aussi ambitieux que Salommbô, fresque historique douce-amère sur la guerre entre les Carthaginois et les Mercenaires, ou L'Education Sentimentale, roman expérimental sur l'échec constant des jeunes hommes vers 1830, l'ennui de vivre et l'inutilité de la vie.
Mais, malgré leur peu d'ambition et même si ce ne sont pas des monuments, ces Trois Contes restent célèbres, lus et relus, comme L'Education Sentimentale, comme Madame Bovary, comme Salommbô.
Car ces récits simples ont quelque chose d'universel, dans leur ton, dans leur style, dans leur simplicité, dans leur intelligence.
Et, si certains rappellent par certains côtés les romans précédents, ils ont toutefois d'assez importantes différences, pour que, par exemple, Hérodias, malgré un sujet similaire ne sombre pas dans Salommbô, c'est-à-dire dans un bazar mélodramatique et sans intérêt.
Trois petits contes qu'on n'oubliera pas.
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}