« Au bas de cette ligne, ouverte dans le dos de Stella, par la robe d’été très simple, le long de son échine, commence, relayant exactement l’ouverture du vêtement, un sillon qui s’enfonce dans la chair, et c’est cela, jusqu’à l’endroit où cela mène, qu’on appelle familièrement un cul : David se dit qu’il n’y a pas d’autre mot, que cette partie du corps appelle cette familiarité, là où les termes du beau langage ne sont plus le langage de la juste célébration. La main de David Fischer est allée aussi bas que possible : dans le dos de Stella, la nageuse de Prague qui ne s’appelle pas Stella, et dont le prénom est Vera, prétend-elle, la robe d’été très simple est largement ouverte, le tissu noir est déchiré de haut en bas, et dans cette déchirure, comme dans celle d’un éclair, surgit la pâleur aveuglante d’un corps. »