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Critique de LIAZID


Je n'ai pas bien compris le titre : la notion de vie quotidienne s'applique quasiment qu'à Freud sur son emploi du temps et ses petites habitudes. Je m'attendais à un récit des nombreux patients de Freud à travers les différents cas d'école qu'il a réussi à isoler et conceptualiser.
Je l'aurai titré « le Complexe de Sigmund F ». Moins commercial comme titre, certes, mais cela résume très bien ce personnage en souffrance relative, concomitamment caractérisé par le juif humilié dans la filiation paternelle, le juif réformé puis occidentalisé, le viennois non assumé, le londonien exilé et le romain d'adoption. Ces plusieurs facettes constituent alors les circonstances idéales qui ont servi à Sigmund de devenir le grand Freud. N'oublions surtout pas le lettré et le collectionneur d'art pour compléter l'homme.
On apprend que c'est par hasard qu'il met au monde la psychanalyse en écoutant les confidences de ses patients lors de ses consultations en tant que neurologue. Guérir par la force des mots, cerner la spontanéité de l'existence même par des détails à priori insignifiants pour enfin révéler des vérités psychanalytiques, faire parler l'inconscient, l'Oedipe et le surmoi lors des séances. Telles sont les différentes méthodes mises au point afin d'accoucher l'âme profonde de l'être humain pour le soigner beaucoup mieux que par la pharmacopée.
La longue liste des patients illustres que Lydia Flem énumère montre à quel point cette nouvelle discipline devait être très moderne et révolutionnaire puisqu'ils venaient pour la plupart du monde entier pour plusieurs journées d'analyse ; une sorte de pèlerinage à l'instar d'un Dalaï lama ou d'une rock star universelle.
Un ouvrage que j'ai lu avec intérêt en faisant connaissance avec Sigmund Freud dans un contexte très humain donc moins austère que dans une configuration scientifique.
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