Le destin frappe moins souvent à ta porte que ton propriétaire.
Je ne sais pas ce qui a le plus coulé entre le sang et l'encre, mais chacun ne faisait qu'attiser cette violence... jusqu'au point de non-retour.
Il n’y a toujours eu que toi. Que ce que tu voulais. Même quand je pouvais enfin exister par moi-même, tu voulais tout contrôler. Je pensais que si je devenais ce que tu voulais voir, tu m’aimerais autant que je t’ai aimé, toi. Mais c’est impossible. Parce que tu n’aimes que toi. Et que tu m’as changé en quelqu’un que je déteste.
Je ne sais pas ce qui a plus coulé entre le sang et l’encre, mais chacun ne faisait qu’attiser cette violence jusqu’au point de non-retour.
Je devais sauver un innocent dans cette affaire.
C'était un cauchemar. Tout ce que je voulais c'était me réveiller.
Il fallait que je sauve un innocent dans cette affaire.
Alors j'ai décidé de me sauver moi.
C'était bien ça. Un putain de cauchemar. Le luxe des vivants. On n'en sort pas indemne comme par magie, il n'y a pas de solution, on se réveille juste et le monde continue de tourner. Et on vit avec.
Les chiffres étaient excellents, mais j’aimais par-dessus tout voir la crainte dans les yeux de ceux qui me regardaient d’habitude de travers. On aurait pu trouver ça orgueilleux. En réalité, j’étais ivre de ce sentiment d’être enfin quelqu’un et de travailler avec l’un des hommes les plus puissants de la ville.
Au fond toute cette comédie est comme une danse.
Il est parfois question de ces moments où on a l’impression que tout peut basculer comme si le destin tout entier ne tenait vraiment qu’à une rencontre. Mais ce ne sont que des histoires.