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Critique de TheaBib


Detroit, 2008. Confrontés à la maladie de leur mère et à la crise financière, les treize enfants Turner doivent se résoudre à se débarrasser de la maison familiale. Nous plongeons ainsi dans l'histoire de cette famille, à travers différents personnages et différentes époques qui s'entremêlent : depuis le père, Francis, qui quitte sa campagne en 1944 pour venir chercher du travail à la ville, jusqu'aux enfants, en 2008, qui ont chacun leur vie et leurs propres problèmes. On voit à quel point la vente de la maison, cette maison qui est leur point d'attache et le lieu de tous leurs souvenirs d'enfance, suscite des réactions très différentes chez les enfants. Les relations entre les enfants sont d'ailleurs très bien décrites par l'auteur : mélange de jalousies, de petits conflits et d'une solidarité et d'un amour pourtant indestructibles. Les personnages sont extrêmement attachants, tous d'une façon différente : le père et les démons du passé qui le hantent, la mère qui mène son monde malgré l'âge et la maladie, l'aîné accablé par les responsabilités, et la benjamine paumée et à la dérive. le roman est aussi une peinture de l'Amérique sur près de six décennies : de la situation des noirs dans les années 1940, jusqu'à la crise financière et immobilière de 2008. Un très joli roman familial, plein de tendresse. On s'attache à cette famille et à leur maison, qui est le ciment de leur unité et qui a vu défiler tous leurs petits et grands drames mais aussi tous leurs petits et grands bonheurs.
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