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La délicatesse" est mon quatrième Foenkinos à la suite. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que dans les trois précédents, le mal être des personnages, la froideur du récit, la difficulté d'expression -voire l'absence- des sentiments, les pointes d'humour en forme de jeux de mots un brin convenues.
Mais avec
la délicatesse en sus, cela fait toute la différence. Dès lors, l'empathie apparaît à l'égard de certains personnages, et je me suis (sur)pris à éprouver une certaine affection pour Nathalie et Markus, émotion totalement absente lors de mes précédentes lectures.
Bien sûr, les dernières pages succombent à la mièvrerie, mais la mièvrerie n'est-elle pas la conséquence incontournable de trop de délicatesse ?
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