Fresque historique où se mêle un parfait mélange de joie et de tristesse. le style dynamique de
Ken Follett forge des personnages à la hauteur des cathédrales, touchant le ciel.
Ellen, qui donne son nom à la première partie du roman, incarne la force, l'intransigeance, la ténacité. A Kingsbridge, les femmes ne sont pas à la noce en ce début de 12ème siècle. le Moyen-âge est dépeint dans tous ses penchants macabres, scabreux et parfois chevaleresques.
Les inimitiés se créent dans ce premier opus, les haines jaillissent pour ne jamais se tarir. On se prend au jeu de détester certains personnages, haïssables à l'extrême. Les personnages chez
Follett ont tous des fêlures, des défauts plus ou moins exacerbés, plus ou répréhensibles. Personne n'est parfait et c'est justement cela qui fait la justesse de ton. On plonge totalement dans l'époque et on se lie facilement avec les personnages, suivant leurs péripéties haletantes.
Dès le premier tome, deux figures démoniaques apparaissent tandis que la bonté d'autres s'effritent quelque peu.
En un mot, passionnant.
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