Citations sur L'empire du mal (10)
- Nous archivons les têtes, McVey, comme nous archivons les corps ou les parties de corps. Etiquetées, scellées dans du plastique si possible, et congelées. " Il était beaucoup trop tard pour que Noble se sente d'humeur à plaisanter.
Même s’il en comprenait la cause, il n’arrivait pas à maîtriser son émotion. Au moment où le véritable amour, la véritable amitié, était proche, la simple terreur qu’on pût l’en priver brutalement une nouvelle fois surgissait et le submergeait comme un raz de marée. Avec dans son sillage la méfiance et la jalousie contre lesquelles il ne pouvait rien. Et, par pur instinct de conservation, quels que fussent la joie, l’amour et la confiance, il les réduisait en un éclair à néant.
La discrétion, pour nous, est presque une profession de foi. Nous traitons chaque affaire séparément, d’enquêteur à client. Ce qui est certainement appréciable, à une époque où les informations les plus secrètes sont à la disposition de quiconque veut bien y mettre le prix.
Vêtu d’un caleçon, une bière dans une main, un sandwich dans l’autre, il était planté devant le poste de télévision.
Un tueur de métier, mercenaire combattant l’ennemi politique ou militaire dans un pays du tiers monde, était-il très différent d’un tueur à gages dans une grande ville cosmopolite ? La différence résidait peut-être dans le prestige, mais pour le reste il en doutait. L’acte était le même. La rétribution aussi. On tuait et on touchait sa paie. N’était-ce pas pareil, au fond ?
De nos jours, les femmes accédaient aux études de médecine aussi facilement que les hommes. Dans certains cas, encore plus facilement peut-être. Et, compte tenu de l’engouement actuel pour la mise en forme, beaucoup de femmes étaient en excellente condition physique.
Une femme ne venait vers un homme que si tel était son bon plaisir, et l’homme le savait.
Le coupable était toujours le même : la peur intense, incontrôlable, que le sexe mène à l’attachement, et l’attachement à l’amour.
La chose à ne jamais oublier avec une femme est que tu la mets dans ton lit uniquement si elle l’a décidé.
Même s’il en comprenait la cause, il n’arrivait pas à maîtriser son émotion. Au moment où le véritable amour, la véritable amitié, était proche, la simple terreur qu’on pût l’en priver brutalement une nouvelle fois surgissait et le submergeait comme un raz de marée. Avec dans son sillage la méfiance et la jalousie contre lesquelles il ne pouvait rien. Et, par pur instinct de conservation, quels que fussent la joie, l’amour et la confiance, il les réduisait en un éclair à néant.