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Critique de LoupAlunettes
" Georgia" est un conte musical que l'on recommanderait volontiers à partir de 8 ans, il est à mettre en parallèle avec spectacle du "Soldat Rose" pour le style proposé.
Pour l'histoire de Georgia, Timothée de Fombelle est à la plume, jouant sur les mots, les phrases, la construction du récit, prêtant son souffle d'aventure teinté de poésie pour une oeuvre aux émotions douces amères.
Nous reconnaissons bien ici sa touche délicate et aussi vibrante qu'une corde de violon.
Il y aura justement un violon dans cette histoire.
La voix aux timbres adultes et enfantines de Cécile de France, s'érayant légèrement par endroits d'un soupçon canaille, se prêtait bien à nous raconter l'histoire de Georgia.
Georgia est la rencontre de deux âmes seules qui se sont trouvées par l'amitié et la musique.
De Fombelle imagine un retour sur au début du récit, un secret que Georgia, adulte et chanteuse, est prête à partager avec son public.
D'où lui vient ce tout petit supplément d'âme?
Retour sur son enfance.
Georgia se retrouve séparée de ses petites soeurs, prise en charge par une de ses tantes.
Les circonstances ne sont pas établies.
Le temps que son rêve Présent le plus grand se réalise, être à nouveau réuni, Georgia est consolé par une foule d'autres "rêves" imaginaires qui lui tiennent compagnie et la rassurent comme des doudous.
Benjamin Chaud les rend aussi farfelus que des personnages de Sésame Street, baignant et maintenant le monde de Georgia dans une enfance toujours tendre.
Derrière le mur de sa chambre, arrive jusqu'à ses oreilles le son d'un violon.
Est-ce un nouveau "rêve" venu la rassurer?
Celui-ci s'appelle Sam, c'est un garçon de son âge qui semble vivre à une autre époque des choses tout aussi terrible que son présent à sa petite échelle.
Les cent ans d'écart révélés par Georgia qui a mené son enquête à la bibliothèque nous donne de bons indices quant à la guerre dont parle Sam et une chanson inédite "Le temps des cerises", du même titre que celle de Jean-baptiste Clément et Antoine Renard vient s'associer aussitôt aux dialogues.
Un jeu de calcul habile nous ramenant à notre Georgia adulte ne fera que conforter l'identité de la période historique suggérée.
Par la magie des coeurs et du Fantastique, les deux enfants se trouvent et Sam redonnera confiance à Georgia pour sortir son âme et ses aspirations par le biais d'une voix mélodieuse qu'elle retenait captive par la tristesse.
Nous connaissons la fin, Georgia sera une grande chanteuse.
Mais quand est-il de ses petites soeurs?
Les illustrations répondront là où le texte gardera une forme de suspens finale.
Et Sam?
Ca sera aux lecteurs de découvrir et d'écouter ce qu'il deviendra.
"Georgia" est à la fois doux et fort,
sa lecture invite des lecteurs plus grands à deviner ce qui n'est pas écrit, les chansons apporte leur touche d'émotion supplémentaire.
Les chansons, interprétées par des artistes populaires français, connus et à la carrière en devenir, sont résolument plus modernes qu'un conte classique pour un âge plus jeune et pourraient parfaitement, astucieusement se dissocier du support.
De quoi dépoussiérer le genre et faire aimer la chanson française.
Le titre à reçu le Prix Pépite 2016 du Salon du livre jeunesse de Montreuil.
A découvrir.
Pour l'histoire de Georgia, Timothée de Fombelle est à la plume, jouant sur les mots, les phrases, la construction du récit, prêtant son souffle d'aventure teinté de poésie pour une oeuvre aux émotions douces amères.
Nous reconnaissons bien ici sa touche délicate et aussi vibrante qu'une corde de violon.
Il y aura justement un violon dans cette histoire.
La voix aux timbres adultes et enfantines de Cécile de France, s'érayant légèrement par endroits d'un soupçon canaille, se prêtait bien à nous raconter l'histoire de Georgia.
Georgia est la rencontre de deux âmes seules qui se sont trouvées par l'amitié et la musique.
De Fombelle imagine un retour sur au début du récit, un secret que Georgia, adulte et chanteuse, est prête à partager avec son public.
D'où lui vient ce tout petit supplément d'âme?
Retour sur son enfance.
Georgia se retrouve séparée de ses petites soeurs, prise en charge par une de ses tantes.
Les circonstances ne sont pas établies.
Le temps que son rêve Présent le plus grand se réalise, être à nouveau réuni, Georgia est consolé par une foule d'autres "rêves" imaginaires qui lui tiennent compagnie et la rassurent comme des doudous.
Benjamin Chaud les rend aussi farfelus que des personnages de Sésame Street, baignant et maintenant le monde de Georgia dans une enfance toujours tendre.
Derrière le mur de sa chambre, arrive jusqu'à ses oreilles le son d'un violon.
Est-ce un nouveau "rêve" venu la rassurer?
Celui-ci s'appelle Sam, c'est un garçon de son âge qui semble vivre à une autre époque des choses tout aussi terrible que son présent à sa petite échelle.
Les cent ans d'écart révélés par Georgia qui a mené son enquête à la bibliothèque nous donne de bons indices quant à la guerre dont parle Sam et une chanson inédite "Le temps des cerises", du même titre que celle de Jean-baptiste Clément et Antoine Renard vient s'associer aussitôt aux dialogues.
Un jeu de calcul habile nous ramenant à notre Georgia adulte ne fera que conforter l'identité de la période historique suggérée.
Par la magie des coeurs et du Fantastique, les deux enfants se trouvent et Sam redonnera confiance à Georgia pour sortir son âme et ses aspirations par le biais d'une voix mélodieuse qu'elle retenait captive par la tristesse.
Nous connaissons la fin, Georgia sera une grande chanteuse.
Mais quand est-il de ses petites soeurs?
Les illustrations répondront là où le texte gardera une forme de suspens finale.
Et Sam?
Ca sera aux lecteurs de découvrir et d'écouter ce qu'il deviendra.
"Georgia" est à la fois doux et fort,
sa lecture invite des lecteurs plus grands à deviner ce qui n'est pas écrit, les chansons apporte leur touche d'émotion supplémentaire.
Les chansons, interprétées par des artistes populaires français, connus et à la carrière en devenir, sont résolument plus modernes qu'un conte classique pour un âge plus jeune et pourraient parfaitement, astucieusement se dissocier du support.
De quoi dépoussiérer le genre et faire aimer la chanson française.
Le titre à reçu le Prix Pépite 2016 du Salon du livre jeunesse de Montreuil.
A découvrir.
