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Critique de Arthore


Sophie Fontanel n'en est pas à son premier essai concernant le tabou du vieillissement. Après avoir écrit sur les effets du passage aux cheveux blancs, elle nous propose une fable, peut-être prophétique, sur les excès du jeunisme, sur la compréhension de la philosophie de la vie.

Admira a décidé de se retirer auprès de la mer à Péloponnèse en Grèce. Elle est la dernière femme ridée sur terre mais elle l'ignore... Voici plus de 20 ans qu'elle vit en dehors du temps, plus exactement en dehors de la société. C'est à l'occasion d'une rencontre avec Siméon, un jeune homme en apparence, qu'elle va découvrir sa singularité.

En effet, un médicament miracle, le Mondoror, accessible à tous (la dose miraculeuse coûte 50 centimes), a été mis sur le marché il y a quinze ans par Josée Derida. Son but : créer un monde où il n'y a plus de rides, un monde où l'on va mourir jeune, un monde annoncé comme idéal !

Dans ce roman en trois parties,
Comment un homme a découvert la dernière femme ridée sur Terre,
Comment la dernière femme ridée sur Terre a retrouvé le monde,
Comment la dernière femme ridée sur Terre a sauvé le monde,
une question centrale nous est posée : lutter contre le vieillissement n'est-ce pas nier que le fait de vieillir a un sens ? Poussé à l'extrême, n'est-ce pas une des formes de folie de notre monde ? Pourquoi vouloir à tout prix cacher nos émotions ? N'est-ce pas accepter que la mort soit un précipice et non la pente de l'âge?

Mais tout n'est pas perdu et c'est ce que l'auteure, plus exactement Admira, va nous faire découvrir.

Ce roman se lit quasiment d'une traite. Dans un style facile (sauf peut être à la fin…) , où l'humour est souvent présent, l'auteure continue de nous interpeller sur notre rapport avec l'âge et l'image.

Un 3*** passé à 4**** pour la fin que nous réserve Sophie Fontanel et pour un moment de lecture distrayant un dimanche pluvieux.
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