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Critique de Lesmotsdelivrent


Shadow Hills, c'est une petite ville qui (sur)vit grâce à l'entreprise de fracturation hydraulique qui emploie la quasi-totalité de la population. Si l'entreprise ferme, l'économie s'écroule. Dans cette ville ont grandi Anne et Dana, deux soeurs qui ont eu une rude vie, entre un père alcoolique qui s'est barré lorsqu'elles étaient petites et une mère malade qui a tout fait pour les élever seule tout en sauvant la ferme familiale. Un beau jour, Dana disparaît mystérieusement, sans laisser de traces.

Le récit suit les deux filles, dans le futur pour Anne, dans le passé pour Dana. Dans le futur, Shadow Hills est en proie à une maladie terrible qui recouvre d'une substance noire les habitants atteints, les empêchant de voir et de respirer. Dans le passé, Dana suit un étrange garçon mutique, Cal, qui est la cause de sa disparition.

Entre ces deux récits mêlés, on découvre les habitants de la ville, les gamins qui ont grandi ici, qui y sont restés malgré le vide culturel et le futur incertain. En fin de compte, Shadow Hill est une ville assez déprimante, peu attractive, on le remarque vite dans les dessins. Quelques maisons entourée d'un désert, des couleurs ternes et tristes dans un camaïeu terreux. Une ville dortoir.

J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. On passe de l'un à l'autre, d'une époque à une autre, sans vraiment s'attarder sur eux. Tout va assez vite. Même lorsque la maladie les frappe. La première partie de l'histoire m'a bien plu, ce mal étrange qui s'abat sur les habitants alors que rien ne les y prépare, laissant planer le doute sur la source de ce terrible virus. Si c'est bien un virus...

En revanche, je dois dire que la deuxième partie m'a laissée un peu sur ma faim. Je n'ai pas tout compris et j'ai trouvé le dénouement un peu rapide, sans y trouver de sens. Il y a une sorte d'ambiance morne et malsaine qui plane tout le long du récit, entre cette maladie putride et l'état presque dépressif de tous les personnages. J'imaginais autre chose de plus fantastique à la couverture.
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