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Critique de Hugo


Il y a longtemps j’ai lu un livre qui m’avait autant ému que le bébé d’un autre quand t’en veux pas : « Bah il a quand même une sale gueule le pauvre, comme sa mère»

Après, quand tu commences à avoir la paternité qui te démange le kyste à plaisir, tu développes ton côté princesse, genre, et si on se mariait comme des fous d’amour, on réinventerait le romantisme, la passion sans fin, l’éternité nous appartiendrait avant le drame d’un souci d’amour, puis la naissance te donne enfin la notion de sacrifice, d’amour absolu…

Bref le bouquin me paraissait aussi oubliable que ma première paloche, plus petit que ma salope de partenaire d’une cuvette à chiotte, la cata, genre t’embrasse comme un pauvre mec de 6ème… Ma langue devait stressée la pucelle, et puis beurk merde…

Du coup à l’époque twilightienne, j’avais écritE une critique à l’arrache sans éclat de larme, ouais Zobie je passais à côté du truc larmoyant pour cul cul et praline… j’aurai peut-être pu et glisser un doigt pour la déconnade, mais j’aime pas la praline…

Et puis ce soir, je penche mon ennui, sur le programme télé, et je vois qu’il passe le film, l’actrice est plutôt brillante d’habitude, allez vendu, j’ai envie de pleureur ma féminité…

Bon j’ai un côté ou deux couilles molles, genre manquerait pas grand chose pour qu’un jour elles décident de devenir des putains d’ovaires, avec les saute d’humeur, les douleurs d’une capote trouée 9 mois plus loin, d’une pilule oubliée…enfin si y me pousse des gros nichons, je veux bien en parler, pourvoir enfin se les tripoter sous la douche quel kif…

Ahhhhh vous revoilà redevenus raisonnables… Suffit de savoir leur parler

Ce soir j’ai cueilli une fleur bleue, à l’aurore d’une nuit bien chaude, la goutte qui perle sa canicule, le ventilo qui tourne sa détresse ma calvitie au vent, je suis bien à la maison, la tête adossé sur le cul de ma voisine de canapé, comme cette Maxime d’une fin annoncée, triste à en chialer, juste quelques larmes coulées au réveil de la nuit, avant le cri des chiens enragés qui cuvent leur journées… Il fait si noir dans cette histoire aux couleurs d’une musique violoncelle, une guitare à la main, il gratte ma jalousie, un vieux rêve fantasmé de branleur d’antan, sans talent, avec une voix de fin du monde… Moi je veux être ce mec qui rocke comme un ado, suffit de se foutre l’amour propre derrière l’oreille le temps d’une soirée, redescendre un peu de son nuage d’adulte névrosé, bercé par une BO qui donne envie de danser à la romantique, d’un pied gauche qui trébuche sur l’autre, se foutre la misère juvénile, comme dans le temps, avec les ralentis en plus, la belle maison enneigée, les parents d’enculé dont tout le monde rêve… parfait comme dans une bouse d’ordinaire, le drame, les souvenirs, le deuil, la lumière au bout du soleil qui brille comme tes petits yeux poussiéreux, que ta gonzesse de vie te demande si t’es enrhumé, et que toi tu lui réponds avec une voix de maestro de l’escroquerie, genre ton petit coeur est resté puceau de la niaiserie à facilité…

« Putain mais le film de merde quoi… »

Pourquoi j’aime ce genre de films ? ce genre d’histoire ? ça doit aller trop bien dans ma tête, bordel faut que je me rechoppe une pathologie névrotique pour pleurer ma détresse sur la qualité subjective des grands intellos spécialiste en chef d’oeuvre qui échappe à ma virilité, de cet enfant devenu grand attaché à son monde imaginaire plus passionnant…

Bonne nuit les filles… je vous préviens pour la soirée Pyj….
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