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Critique de Norday
Pour comprendre ce livre, il faut lire sa postface. Frederick Forsyth y explique, qu'il la écrit en se basant sur des notes d'Andrew Lloyd Webber l'auteur de la comédie musicale [i]"Le Fantôme de l'Opéra"[/i]. D'après ces 2 auteurs, l'oeuvre originale de Gaston Leroux n'est qu'un petit livre vieillot qui n'a pas eu de véritable succès et ne devrait sa célébrité que grâce au film de 1925 avec Lon Chaney. Il est expliqué que Webber a écrit sa comédie musicale en dépoussiérant l'oeuvre originale, ne gardant que les éléments importants et en supprimant les digressions. C'est à cette occasion qu'il a imaginé un autre passé à Erik ainsi qu'un futur qui est donc raconté dans le livre de Forsyth. Par la suite Webber a repris une partie des éléments de ce livre pour écrire la comédie musicale [i]"Love Never Dies"[/i].
Certes, le livre de Gaston Leroux n'a pas été son plus grand succès littéraire, il est vrais qu'il est un peu moins exotique que les Rouletabille mais de là à le présenté comme un petit livre qui serait tombé dans l'oubli sans le cinéma américain, je pense que Forsyth y va un peu fort.
Le roman [i]"Le Fantôme de Manhattan"[/i] est donc la suite de la comédie musicale [i]"Le Fantôme de l'Opéra"[/i] et non du livre de Gaston Leroux.
Forsyth sait être un excellent écrivain, son génial [i]"Chacal"[/i] ([i]"The Day of the Jackal"[/i]) est un chef d'oeuvre justement reconnu, mais ici il n'a pas écrit son meilleur livre.
Si le scénario n'est pas grandiose (mélange entre drame classique et [i]success story[/i] à l'américaine, personnages clichés très à l'étasunienne comme le prêtre irlandais, le journaliste juif,...), [i]"Le Fantôme de Manhattan"[/i] n'est cependant pas inintéressant. Sous forme d'un roman basé sur des notes de divers protagonistes, il montre plusieurs visions de même événement. Les descriptions du monde du spectacle new-yorkais (opéra et fêtes foraines permanentes de [i]Coney Island[/i]) ainsi que du fonctionnement de la presse de l'époque font que la lecture du livre apporte quand même quelque chose.
Certes, le livre de Gaston Leroux n'a pas été son plus grand succès littéraire, il est vrais qu'il est un peu moins exotique que les Rouletabille mais de là à le présenté comme un petit livre qui serait tombé dans l'oubli sans le cinéma américain, je pense que Forsyth y va un peu fort.
Le roman [i]"Le Fantôme de Manhattan"[/i] est donc la suite de la comédie musicale [i]"Le Fantôme de l'Opéra"[/i] et non du livre de Gaston Leroux.
Forsyth sait être un excellent écrivain, son génial [i]"Chacal"[/i] ([i]"The Day of the Jackal"[/i]) est un chef d'oeuvre justement reconnu, mais ici il n'a pas écrit son meilleur livre.
Si le scénario n'est pas grandiose (mélange entre drame classique et [i]success story[/i] à l'américaine, personnages clichés très à l'étasunienne comme le prêtre irlandais, le journaliste juif,...), [i]"Le Fantôme de Manhattan"[/i] n'est cependant pas inintéressant. Sous forme d'un roman basé sur des notes de divers protagonistes, il montre plusieurs visions de même événement. Les descriptions du monde du spectacle new-yorkais (opéra et fêtes foraines permanentes de [i]Coney Island[/i]) ainsi que du fonctionnement de la presse de l'époque font que la lecture du livre apporte quand même quelque chose.
