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Critique de lolomito


Korsakov
Une maladie neurologique qui altère la mémoire et falsifie les souvenirs.
Alzeimer, en plus vicieux, puisque Korsakov ne se contente pas
"d 'oublier des souvenirs" mais il les remplace, les arrange à sa guise.
Un roman à la construction parfaite en 3 parties.
Au départ, l'histoire se déroule à Bordeaux.
L'auteur y évoque son enfance , celle de François Ardanuit du nom de sa mére puisque son père ne l'a pas reconnu.
La quête du père absent est omniprésente.
Fottorino joue brillamment avec les mots en jouant de leur phonétique pour souligner les doutes identitaires de François.
Ex: quand on lui dira qu'il est un enfant débrouillard , il comprendra qu'il est un enfant "des brouillards ".
Ce père absent donc , gynécologue accoucheur du nom de Maman ( prononcé Mamane ) m'a ramené en arrière , au temps de ma première grossesse puisque j'ai été suivi quelques temps par un gynécologue accoucheur du même nom. Coïncidence ou pas ? S'agit il de lui dont on parle dans ce roman ? ...
Ce nom étrange ne fera qu'amener confusion dans l'esprit de François quant au rôle du père et de la mère.
Ensuite on voyagera de la Sicile à la Tunisie.
La Sicile où la maladie de François , ( devenu François Signorelli de son père adoptif ) est auto diagnostiquée à Palerme.
Et enfin, en Tunisie où sera contée la vie du grand père.
Ce grand père tellement vénéré par François qu'il aurait souhaité que ce soit lui son père.
Et sans oublier les paroles de cette chanson que me chantait mon papa lorsque j'étais petite :
"Je voudrais un mari, qui aille dans ma poche, un tout petit mari , docile et sans reproche ..."
J'ai beaucoup aimé les deux premières parties, la troisième ayant été plus difficile.
Très bon roman.
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