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Critique de Piwai
Ce polar médiéval est construit sur une revisite originale de la mort de Charles VIII sur un fond historique bien documenté de luttes intestines familiales pour le pouvoir suprême.
L'écriture est élégante, avec juste ce qu'il faut de termes d'époque pour resitualiser historiquement l'intrigue sans être par trop envahissants.
Le roman introduit un héros enquêteur inattendu en la personne du chevalier Bayard, qui hormis ses qualités de militaire, de tennisman, de gentleman "sans peur et sans reproche" se révèle fin limier désintéressé ;n'en jetez plus cela finirait par nous rendre jaloux...
Une amourette se noue entre ce dernier et Heloïse, brillante fille d'un apothicaire s'immisçant dans l'enquête, qui prête à gentiment sourire de par sa naïveté bien trop fleur bleue : comment penser qu'un soudard à grande prestance ayant arpenté les champs de batailles de son roi reste tel un innocent timide devant une belle rosière dont personne ne voudrait au prétexte d'un pied bot, comme si à l'époque un tel handicap pouvait couper toute velléité de relation un quelconque rustre ou soldat aguerri !
Ce côté idyllique très filmesque, mais peu vraisemblable, ne parasite neanmoins pas le roman, dont l'enquête, nerveuse et astucieuse fait passer somme toute un bon moment, et expose cyniquement ce qu'est la raison d'état en ces temps anciens.
S'agissant du premier tome d'une trilogie dont Heloïse est le personnage principal en fait, je découvrirai la suite de ses aventures avec curiosité.
L'écriture est élégante, avec juste ce qu'il faut de termes d'époque pour resitualiser historiquement l'intrigue sans être par trop envahissants.
Le roman introduit un héros enquêteur inattendu en la personne du chevalier Bayard, qui hormis ses qualités de militaire, de tennisman, de gentleman "sans peur et sans reproche" se révèle fin limier désintéressé ;n'en jetez plus cela finirait par nous rendre jaloux...
Une amourette se noue entre ce dernier et Heloïse, brillante fille d'un apothicaire s'immisçant dans l'enquête, qui prête à gentiment sourire de par sa naïveté bien trop fleur bleue : comment penser qu'un soudard à grande prestance ayant arpenté les champs de batailles de son roi reste tel un innocent timide devant une belle rosière dont personne ne voudrait au prétexte d'un pied bot, comme si à l'époque un tel handicap pouvait couper toute velléité de relation un quelconque rustre ou soldat aguerri !
Ce côté idyllique très filmesque, mais peu vraisemblable, ne parasite neanmoins pas le roman, dont l'enquête, nerveuse et astucieuse fait passer somme toute un bon moment, et expose cyniquement ce qu'est la raison d'état en ces temps anciens.
S'agissant du premier tome d'une trilogie dont Heloïse est le personnage principal en fait, je découvrirai la suite de ses aventures avec curiosité.
