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Critique de gaelledujardin
Commencé mardi soir, terminé le lendemain, et depuis, et bien j'ai comme un vide, c'est indéniable les personnages, le décor et la plume de l'auteure me manquent... Je vous en dis tout de suite plus, car croyez moi si vous n'avez pas encore succombé à cette petite merveille, il est vraiment temps de le faire!
En lisant les annonces immobilières un beau matin, Pierre Saint-Jarme découvre que la maison de famille vendue 10 ans plus tôt, Ker Joie, est de nouveau sur le marché. Il se précipite pour la racheter, mais il est déjà trop tard. Alors il la loue le temps d'un week-end pour réunir la tribu sur l'île de Groix et fêter les 80 ans de sa mère Adeline. Mais Pierre n'est pas le seul à lire les journaux et un incident survenu plus de trente ans plus tôt pourrait bien venir perturber la fête. Alors qu'Adeline souffle ses bougies et se remémore avec émotion les souvenirs passés, le poids du passé se fraye un chemin vers l'île...
Quel bonheur de renouer avec la plume de Lorraine Fouchet. Cette auteure a toujours le don de me transporter totalement dans son univers grâce à son écriture fluide, fine, drôle, authentique et nostalgique. Et ses personnages toujours si bien dessinés et à la psychologie travaillée paraissent si réels que l'on les rêve vivants, bien loin des êtres de papier qu'ils sont réellement.
J'ai aimé Noemie, cette jeune femme sensible et creative, très humaine et dévouée aux autres mais qui a peur d'aimer. J'ai eu aussi beaucoup de tendresse pour Arthur, ce jeune étudiant en médecine plongé bien trop tôt dans la réalité de la mort pour cause de pandémie mondiale. Et Adeline, Pierre, Clarisse, Servane, Martial, Diwenza ou encore Paul, tous sans exception je les ai aimé, car cette famille si bien décrite par l'auteure est très touchante et nous rappelera indéniablement la nôtre.
Si à la couverture on s'attend à une lecture feel-good toute en légèreté, il ne faut pas s'y fier. En effet, la famille Saint-Jarme cache des secrets qui si ils ont réduits certains au silence, ont poussé d'autre à la fuite et ce poids pèse encore lourd même sur les nouvelles générations. Alternant moments tendres, joyeux, pétillants et retours dans le passé plus lourds, émouvants ou sombres, l'auteure n'a pas peur d'aborder des thèmes tels que la maladie, la difficulté pour les médecins à vivre l'après covid, la culpabilité, la résilience ou encore la rancune qui pousse à la vengeance. Mais ce roman, c'est surtout un hymne à l'amour, tous les amours, amour des siens, amour charnel, amour filial, amour de ces pierres qui font notre foyer. C'est beau, c'est doux, ça nous donne envie de nous replonger dans nos souvenirs d'enfance, de ressortir les albums de famille, de se réunir avec sa tribu et de cuisiner les recettes de nos grands mères.
En refermant le roman, j'avais quelques larmes qui perlaient au coin des yeux, parce que j'avais été touchée par ce roman, mais je me suis surprise également à sourire et cela même encore plusieurs heures après l'avoir reposé. Je sais déjà qu'il me sera difficile de passer à une autre lecture et que certainement viendra un jour où je reprendrai la clé de Ker Joie pour rendre une petite visite à toute cette sympathique famille qui a su se frayer un chemin jusque dans mon coeur.
Merci Lorraine pour ce roman lumineux et porteur de tant d'espoir et d'humanité. Un roman qui nous appelle à aimer la vie, et qui nous donne des envies de boucler nos valises pour prendre le large direction la route de notre enfance.
Une merveille à découvrir absolument, à l'ombre d'un arbre en écoutant le vent murmurer de douces mélodies à vos oreilles ou perché sur un rocher, surplombant la mer avec pour musique le bruit des vagues. Évasion garantie.
En lisant les annonces immobilières un beau matin, Pierre Saint-Jarme découvre que la maison de famille vendue 10 ans plus tôt, Ker Joie, est de nouveau sur le marché. Il se précipite pour la racheter, mais il est déjà trop tard. Alors il la loue le temps d'un week-end pour réunir la tribu sur l'île de Groix et fêter les 80 ans de sa mère Adeline. Mais Pierre n'est pas le seul à lire les journaux et un incident survenu plus de trente ans plus tôt pourrait bien venir perturber la fête. Alors qu'Adeline souffle ses bougies et se remémore avec émotion les souvenirs passés, le poids du passé se fraye un chemin vers l'île...
Quel bonheur de renouer avec la plume de Lorraine Fouchet. Cette auteure a toujours le don de me transporter totalement dans son univers grâce à son écriture fluide, fine, drôle, authentique et nostalgique. Et ses personnages toujours si bien dessinés et à la psychologie travaillée paraissent si réels que l'on les rêve vivants, bien loin des êtres de papier qu'ils sont réellement.
J'ai aimé Noemie, cette jeune femme sensible et creative, très humaine et dévouée aux autres mais qui a peur d'aimer. J'ai eu aussi beaucoup de tendresse pour Arthur, ce jeune étudiant en médecine plongé bien trop tôt dans la réalité de la mort pour cause de pandémie mondiale. Et Adeline, Pierre, Clarisse, Servane, Martial, Diwenza ou encore Paul, tous sans exception je les ai aimé, car cette famille si bien décrite par l'auteure est très touchante et nous rappelera indéniablement la nôtre.
Si à la couverture on s'attend à une lecture feel-good toute en légèreté, il ne faut pas s'y fier. En effet, la famille Saint-Jarme cache des secrets qui si ils ont réduits certains au silence, ont poussé d'autre à la fuite et ce poids pèse encore lourd même sur les nouvelles générations. Alternant moments tendres, joyeux, pétillants et retours dans le passé plus lourds, émouvants ou sombres, l'auteure n'a pas peur d'aborder des thèmes tels que la maladie, la difficulté pour les médecins à vivre l'après covid, la culpabilité, la résilience ou encore la rancune qui pousse à la vengeance. Mais ce roman, c'est surtout un hymne à l'amour, tous les amours, amour des siens, amour charnel, amour filial, amour de ces pierres qui font notre foyer. C'est beau, c'est doux, ça nous donne envie de nous replonger dans nos souvenirs d'enfance, de ressortir les albums de famille, de se réunir avec sa tribu et de cuisiner les recettes de nos grands mères.
En refermant le roman, j'avais quelques larmes qui perlaient au coin des yeux, parce que j'avais été touchée par ce roman, mais je me suis surprise également à sourire et cela même encore plusieurs heures après l'avoir reposé. Je sais déjà qu'il me sera difficile de passer à une autre lecture et que certainement viendra un jour où je reprendrai la clé de Ker Joie pour rendre une petite visite à toute cette sympathique famille qui a su se frayer un chemin jusque dans mon coeur.
Merci Lorraine pour ce roman lumineux et porteur de tant d'espoir et d'humanité. Un roman qui nous appelle à aimer la vie, et qui nous donne des envies de boucler nos valises pour prendre le large direction la route de notre enfance.
Une merveille à découvrir absolument, à l'ombre d'un arbre en écoutant le vent murmurer de douces mélodies à vos oreilles ou perché sur un rocher, surplombant la mer avec pour musique le bruit des vagues. Évasion garantie.
