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Critique de Yvan_T
Lancé par "Le Cadavre et le Sofa" de Tony Sandoval, le label Discover de Paquet nous propose ici le premier album d'Alexandre Franc : "Les Isolés".
Pour ses débuts, Alexandre Franc nous livre un huis clos se limitant à quatre personnages. Un couple qui décide de passer une semaine dans un endroit en bord de mer afin de faire le point sur dix ans de vie commune et dont la relation est étouffée par un malaise profond. Rémi, simple d'esprit et unique employé de l'hôtel, et qui d'une certaine manière fera revivre à Barbara ce traumatisme qui pèse sur sa conscience et sur sa vie conjugale. Et finalement, le patron de l'hôtel, que l'auteur utilisera surtout à des fins explicatives afin de guider le lecteur tout au long de la mise à nu de cette union décennale.
Le format plus petit, les coins arrondis et la présence d'un ruban marque-page collent parfaitement au style court-métrage du récit et à l'ambiance intimiste qu'il dégage. Les planches au format gaufrier de 3 cases rectangulaires sur 3, contribue également au côté classique de l'oeuvre.
Le dessin d'Alexandre Franc est également très classique et pourvu d'une ligne claire. Il ne se laissera cependant pas cloisonner par ce classicisme, pourvoyant son récit de touches humoristiques visuelles, souvent emplies d'ironie, comme ce personnage venant annoncer que la scène vécue est un flashback trompeur ou le passage où Barbare semble faire la conversation à un âne.
Malheureusement, le récit, dont c'est pourtant le but principal, a du mal à véhiculer les émotions. de plus, les interventions éclairantes des différents protagonistes ont plutôt tendance à empêcher le lecteur de s'immerger dans l'histoire, là où une approche plus discrète et suggestive aurait peut-être été plus appropriée.
Dommage !
Pour ses débuts, Alexandre Franc nous livre un huis clos se limitant à quatre personnages. Un couple qui décide de passer une semaine dans un endroit en bord de mer afin de faire le point sur dix ans de vie commune et dont la relation est étouffée par un malaise profond. Rémi, simple d'esprit et unique employé de l'hôtel, et qui d'une certaine manière fera revivre à Barbara ce traumatisme qui pèse sur sa conscience et sur sa vie conjugale. Et finalement, le patron de l'hôtel, que l'auteur utilisera surtout à des fins explicatives afin de guider le lecteur tout au long de la mise à nu de cette union décennale.
Le format plus petit, les coins arrondis et la présence d'un ruban marque-page collent parfaitement au style court-métrage du récit et à l'ambiance intimiste qu'il dégage. Les planches au format gaufrier de 3 cases rectangulaires sur 3, contribue également au côté classique de l'oeuvre.
Le dessin d'Alexandre Franc est également très classique et pourvu d'une ligne claire. Il ne se laissera cependant pas cloisonner par ce classicisme, pourvoyant son récit de touches humoristiques visuelles, souvent emplies d'ironie, comme ce personnage venant annoncer que la scène vécue est un flashback trompeur ou le passage où Barbare semble faire la conversation à un âne.
Malheureusement, le récit, dont c'est pourtant le but principal, a du mal à véhiculer les émotions. de plus, les interventions éclairantes des différents protagonistes ont plutôt tendance à empêcher le lecteur de s'immerger dans l'histoire, là où une approche plus discrète et suggestive aurait peut-être été plus appropriée.
Dommage !
