Gaston (2005), tome 13 : Lagaffe mérite des baffes

Après le carnage peuplé de montagnes d'ossements humains qu'était X-men : L'ère d'Apocalypse, j'avais besoin de lire une BD légère. J'ai opté pour ce cher Gaston.

J'ai choisi l'album pour le souvenir des fous rires qu'il m'avait provoqués étant gamin (l'album date de 1979). Avec mon cousin, on ne pouvait plus s'arrêter de se bidonner, à s'en exploser le ventre, à la vue des faces rouges et fumantes de l'agent Longtarin recevant des balles sur la tête ou de de Mesmaeker déchirant ses contrats en papillotes. Sans parler des Rogntudjuuu !!! de Prunelle.

Je l'ai aussi choisi à cause des animaux de Gaston : la mouette et matou. J'adore tellement les gags où ils apparaissent que je pourrais en créer une secte, tiens !

Bon, je n'ai pas retrouvé les fous rires cette fois-ci. Damned, j'ai vieilli ou quoi ? Mais je me suis tout de même à nouveau bien amusé et vidé la tête.

Ouvrir un Gaston c'est l'assurance de se dérider les zygomatiques. Cet album qui fleure bon les 70's ne déroge pas à la règle: du potache à gogo, une ribambelle de personnages hauts en couleurs et un Gaston Lagaffe au sommet de sa forme, bref du bonheur en bulles. On aurait tort de s'en passer. M'enfin!

Peut être un des meilleurs.. difficile à dire !
Moiselle Jeanne et la voiture à Gaston sont les véritables heroines du début de cet opus, Beaucoup de gags se passent également à la documentation ; Demaesmaker et Longtarin poursuivent leur rôle de souffre douleur.
Une mention spéciale pour la partie de football.

Toujours un plaisir de retrouver Gaston Lagaffe, ses animaux, ses collègues, ses amis et ses meilleurs ennemis. J'adore la signature de Franquin, différente à chaque page et chaque fois adapté au gag. A l'heure du zéro papier (en théorie), c'est drôle de voir le courrier des lecteurs qui s'accumule ou les archives transformées en labyrinthe.

Franquin, avec Gaston Lagaffe, nous a offert autant de pages grandioses que de gags hilarants.
l' ingéniosité de Gaston pour flemmarder, s'occuper de ses animaux ou expérimenter des inventions farfelues, n'a d' égale que sa constance à faire échouer la signature des contrats de Mr Demesmaeker ou/et à briser les nerfs de Prunelle (successeur malheureux de Fantasio)... Et lorsque Gaston descend dans la rue, c'est l'agent de police Longtarin qui déguste!
Cette somme de gaffes (mais sont-ce réellement des gaffes?) reste unique dans l' histoire de la bande dessinée. Personne ne remplacera Lagaffe ni ne lui succédera!

La voiture de Gaston est tout un poème. Elle se rapproche de l'âge du carbonifère et hérisserait le poil de plus d'un écolo. Car si Gaston a des préoccupations concernant la nature, la mise en oeuvre de ses bonnes intentions ne donne pas toujours le résultat escompté. Par ces temps de moralisme culpabilisant, il nous offre une pollution réjouissante.
De clins d'oeils appuyés du marsupilami en rapports difficiles et agacés avec la gendarmerie, 7 contrats non signés parcourent cet album où l'échec est une fois de plus au rendez-vous.

Ce volume regroupe des gags parus initialement en 1973 dans "Le gang des gaffeurs" (1974) "Lagaffe mérite des baffes" (1979) et "La saga des baffes" (1982).

Et on ne se lasse toujours pas de Gaston, ses inventions sont toutes plus inventives les unes que les autres (!) rêveur mais toujours en train de fabriquer quelque chose - pourvu que ce ne soit pas ce qu'on attend de lui au travail.

Dans ce volume, il rêve beaucoup de m'oiselle Jeanne, malgré la pile de courrier qui l'attend et finit toujours par lui retomber dessus.

J'ai particulièrement aimé le labyrinthe de livres !

Lien : https://livresjeunessejangel..

2021 13ème volume de l'épopée gastonienne . Peu d'innovations , mises à part la guerre des parcmètres avec Longtarin, et l'élevage d'escargots. Mais Franquin montre un intérêt pour les croisements : l'escargot avec le cactus,Longtarin et de Maesmaker , Gaston et Jeanne (mais ce n‘est qu'un rêve…) .A noter une planche digne des « idées noires » sur les jouets guerriers.

C'est toujours avec plaisir que je me (re)plonge dans les aventures de Gaston Lagaffe.
Ce tome est particulièrement orienté sur le classement spécial de Lagaffe, les contrats qui ne sont toujours pas signés et les moyens de transport incroyables de Gaston.
Un très bel opus.

Que c'est bon de se replonger dans du Gaston. C'est un écho aux premières BD que j'ai lues en bibliothèque dans mon enfance mais c'est aussi dans les meilleures BD à sketchs qui aient été faites.
Franquin avait un talent pour apporter tellement de profondeur en quelques bulles et une imagination débordante.
Mais ce qui me marque encore plus lors de ma lecture actuelle c'est la finesse de son trait avec laquelle il arrive à donner tellement de mouvement, de légèreté dans les personnages. Un trait qui semble tellement simple mais qui est rarement reproduit aussi bien aujourd'hui. Avec "juste" des ronds et des traits, Franquin a un style difficilement égalable.