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Critique de Lucas2


Pour notre héros sans emploi, l'année 1972 sera géante.
D'abord à l'image de ces magistrales créations qui ne passent pas inaperçues.
C'est le cas pour ce fauteuil qui a du punch (711), ce génial mur qui vérifie l'adage, que les murs ont des oreilles (703), mais aussi avec un déguisement du Flagada hyper pratique (671).
Sans oublier ce monorail…qui poussé à la perfection, peut faire des ravages (667/668/669).

Il sera aussi beaucoup question de transport dans cet album, où Franquin glisse quelques messages sur la pollution, et où son vieux tacot (inspiré d'une Fiat 509, pour l'anecdote) sera mis à contribution, une tendresse particulière se dégageant de sa version sautillante (674).
Mais mon gag préféré dans ce domaine, ça reste la petite éraflure (683). Celle-là, je l'adore.
Longtarin nous gratifiera bien sûr de sa présence, tantôt s'adonnant au dessin (704), tantôt aux sports de glaces (701).

Le sport qui d'ailleurs trouvera sa petite place, d'abord dans les rêves de gloire de Gaston (675), lui aussi un champion à sa manière, comme le rappel Prunelle.
Il se glissera aussi au travers de la capacité de Lagaffe à camoufler son transistor (707/708), au moyen de coups de téléphones qui vont laisser des traces par exemple… (679/708).

Pour finir, comment ne pas résister à un gros sourire quand est croquée la petite bande gravitant auteur de notre héros gaffeur.
Une moiselle Jeanne qui va s'accrocher à son gui un long moment (699), un Prunelle poussé à la faute, et qui va se signaler hors des murs de la « maison Dupuis » (691), le tout couronné par un gag très pimenté du génial Lebrac (688). Pour le piquant, on retrouvera quelques cactus par ci, par là, aussi.

Un Gaston bien rôdé, un Franquin dont le trait a encore légèrement évolué, et une atmosphère familiale auprès de tous ces attachants personnages, qui continue de nous donner la pêche.
Merci, l'artiste.
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