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Lagaffe, véritable fusée humaine laisse sur place les plus redoutables sprinters américains !
Top ! Juché en danseuse sur son vélo, Lagaffe passe le sommet ! Il doit avoir plus de vingt minutes d'avance. C'est le roi de la montagne !
Lagaffe sème, une fois de plus, la panique dans la défen...OUI ! BUT ! Un tir fulgurant ! Ah, oui ! Ce garçon est bien le meilleur avant-centre d'Europe !
Nouvel essai de Lagaffe, meilleur homme sur le terrain !
Il vient de placer son crochet du droit ! Lagaffe possède le punch le plus meurtrier..
Il est véritablement le géant....de la gaffe !
Mais quel est donc son secret ?
Le nectar de sa dernière invention, la reine des cafetières, dont chaque goutte est la quintessence de l'arôme total de chaque atome du café dans toute sa puissance ?
Sa sauce aux piments rouges ?
Pourtant ce dixième album le voit sombrer dans le vice, dans l'apéritif au bureau, le whisky, le cognac, le gin et la cigarette !
C'est le drame !
Avec Gaston, on peut s'attendre à des complications...
Le bonheur, c'est que même si elles sont contagieuses, elles sont toujours drôles !
Ce dixième album est irrésistible. Franquin est au mieux de sa forme.
Il nous offre un pur moment de plaisir.
Et Gaston, sacrifiant à la bonne vieille coutume, embrasse une M'oiselle Jeanne rougissante sous la boule de gui...
M'enfin ?!


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Un excellent Gaston Lagaffe que ce numéro 10 de 1972, le premier où Franquin signe chaque planche avec une signature qui fait écho au gag de la dite planche. Malgré les efforts de Prunelle et ses monumentales colères Gaston n'avance guère dans son boulot au service courrier mais fait de son mieux pour améliorer la vie au bureau, chacune de ses idées devenant aussi sec une catastrophe ambulante ou une gaffe monumentale. Les ingrédients des gags sont toujours très proche mais semblent une mine inépuisable. Il y a les animaux d'abord : le chat et la mouette, et même en prime, tout à la fin, les animaux du zoo. Puis les inventions énormes : le monorail de bureau qui égale presque le gaffophone ! Comme très souvent il y a des gags liés aux transports (la fameuse voiture…) et à la pollution. Et puis les démêlés de Gaston avec son entourage : Prunelle, mais aussi le dessinateur Lebrac (victime de la sauce piquante), M. de Mesmaeker avec ses éternels contrats jamais signés, et l'éternelle admiratrice de Gaston, M'oiselle Jeanne (qui s'emmêle les cheveux dans la boule de gui). Un festival de gags que je retrouve avec le plus grand plaisir à chaque fois que je remets le nez dans cet album.
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Encore un très bel opus des aventures de Gaston Lagaffe, avec un accent mis en particulier sur son amour de la nature et des animaux (le chat est très présent et irrésistible), le traditionnel courrier en retard et les colères monumentales de Prunelle.
En revanche, pas beaucoup de contrats à signer à l'horizon.
Un vrai plaisir comme toujours !
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Pour notre héros sans emploi, l'année 1972 sera géante.
D'abord à l'image de ces magistrales créations qui ne passent pas inaperçues.
C'est le cas pour ce fauteuil qui a du punch (711), ce génial mur qui vérifie l'adage, que les murs ont des oreilles (703), mais aussi avec un déguisement du Flagada hyper pratique (671).
Sans oublier ce monorail…qui poussé à la perfection, peut faire des ravages (667/668/669).

Il sera aussi beaucoup question de transport dans cet album, où Franquin glisse quelques messages sur la pollution, et où son vieux tacot (inspiré d'une Fiat 509, pour l'anecdote) sera mis à contribution, une tendresse particulière se dégageant de sa version sautillante (674).
Mais mon gag préféré dans ce domaine, ça reste la petite éraflure (683). Celle-là, je l'adore.
Longtarin nous gratifiera bien sûr de sa présence, tantôt s'adonnant au dessin (704), tantôt aux sports de glaces (701).

Le sport qui d'ailleurs trouvera sa petite place, d'abord dans les rêves de gloire de Gaston (675), lui aussi un champion à sa manière, comme le rappel Prunelle.
Il se glissera aussi au travers de la capacité de Lagaffe à camoufler son transistor (707/708), au moyen de coups de téléphones qui vont laisser des traces par exemple… (679/708).

Pour finir, comment ne pas résister à un gros sourire quand est croquée la petite bande gravitant auteur de notre héros gaffeur.
Une moiselle Jeanne qui va s'accrocher à son gui un long moment (699), un Prunelle poussé à la faute, et qui va se signaler hors des murs de la « maison Dupuis » (691), le tout couronné par un gag très pimenté du génial Lebrac (688). Pour le piquant, on retrouvera quelques cactus par ci, par là, aussi.

Un Gaston bien rôdé, un Franquin dont le trait a encore légèrement évolué, et une atmosphère familiale auprès de tous ces attachants personnages, qui continue de nous donner la pêche.
Merci, l'artiste.
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Difficile de choisir mon préféré mais cet opus 10 est probablement dans les meilleurs.
Beaucoup d'animaux, d'objets se rebiffent et la voiture nous fournit un festival de gaffes. le fameux monorail fait son apparition et c'est vraiment l'invention gastonnesque que je préfère (Après le gaffophone bien sûr)
le dessin est au meilleur et c'est le début des signatures gags !
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Ce n'est pas le meilleur Lagaffe
Ce n'est pas mauvais pour autant…
Lagaffe, ça se déguste planche par planche. On rit plus ou moins, mais jamais jaune. On rêve un peu, d'avoir un Lagaffe comme collègue ou d'oser la gaffe comme lui…
Recommandé contre le vieillissement de l'esprit!
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Géant ? Oui, très certainement ! Et surtout, le roi des inventions les plus improbables, capables de révolutionner la vie de bureau (et j'emploie vraiment ce verbe à dessein), ou de semer la panique dans les rangs de l'armée. Ces inventions n'ont de cesse de susciter l'étonnement par leur croisement improbable (comment faire de la musique avec des bulles de savon ?) ou leurs ingrédients secrets (oui, nous pouvons tous nous demander ce qu'il a bien pu mettre dans sa soupe à la tomate).
Bien sûr, nous retrouvons les proches de Gaston. Je ne vous parle pas de Longtarin, qui n'a de cesse de le verbaliser, et de récolter aussi ce qu'il a semé : après tout, il a ainsi pu bénéficier d'une initiation gratuite aux sports d'hiver (quand je vous dis que Gaston est inventif). Nous retrouvons aussi la douce M'oiselle Jeanne, toujours aussi proche de Gaston, et Lebrac, dont les talents de dessinateur sont bien montrés dans cet album ainsi que sa capacité à réagir de manière particulièrement variée aux trouvailles de Gaston.
Je n'ai garde d'oublier Prunelle. Oui, il veut toujours faire travailler Gaston, et c'est presque un emploi à plein temps d'y parvenir. Il ne ménage pas sa peine, et se retrouve parfois dans des situations hautement improbables grâce au garçon de bureau le plus atypique au monde. Grand ami des animaux devant l'éternel, Gaston n'oublie pas de prendre soin de son chat, de sa mouette rieuse, mais aussi d'animaux du zoo particulièrement déprimés (avec la bénédiction des gardiens eux-mêmes).
Toujours drôle, toujours inventif, toujours en mouvement, les aventures de Gaston sont toujours réjouissantes.
Lien : http://wp.me/p1EW7i-1nO
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Toujours morte de rire. Je ne m'en lasserai jamais.

Ici, à la fin des gags, toutes les signatures sont illustrées la plupart du temps, ce qui n'est pas peu dire du génie créatif de Franquin.

Une ambiance années 1970 est omniprésente et presque palpable et le personnage de Gaston a définitivement changé de nature.

Ce n'est plus le lunaire garçon de bureau sans emploi, mais un gaffeur-inventeur tendance potache.

Ses gaffes, il les invente. Enfin, ça part toujours d'une bonne intention, mais seule moiselle Jeanne est heureuse.

Prunelle voit ça d'un très mauvais oeil, Demesmaeker aussi, surtout ses contrats, monsieur Boulier, gestionnaire du moindre franc voit cela du côté finances et les voisins directs ont vu tellement de fois leurs murs écroulés ou leurs bâtiments en feu que les pompiers connaissent l'adresse par coeur.

Quand à la mouette, le chat et Jules-de-chez-Smith-d-en-face, pour eux, ça baigne.

Tiens, mais d'où vient toute cette eau ??? LAGAFFE !!!!
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Ce tome m'a un peu moins plu par rapport au précèdent, je trouvais que certains gags se réépataient un peu, et ça devenait un peu long à la fin.
M'enfin, il y a des planches qui relève le niveau et qui sont vraiment pas mal.
Gaston et son cactus, ses invention de rail pour se déplacer dans les bureaux, pour déplacer des dossiers etc...
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. Saga-ston n°10 : le Gaston des débuts était le héros sans emploi mais il a évolué ,certes il ne fait pas son boulot (le courrier) mais il se propose sans cesse pour améliorer la vie de bureau ,au grand dam de ses camarades car les améliorations (monorail, machine à café,,fauteuil, etc) deviennent illico des armes de destruction massive. Il est aidé en cela par chat fou et mouette diabolique. Et puis ,suspense insoutenable , va-t-il conclure avec M'zelle Jeanne ?
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