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Critique de bdelhausse


Deux histoires au sommaire de ce tome 13. Dans les deux, le Comte de Champignac joue le personnage central, ou quasi. Et c'est tant mieux, il a toujours été mon personnage préféré de la planète Spirou.

La première histoire fait 46 planches. On débute avec Champignac en Antarctique, dopé aux champignons, il brave le froid polaire en chemisette... et il a une découverte qui va révolutionner les connaissances scientifiques... un oeuf de dinosaure. Je passe les péripéties de voyage pour ne pas casser l'oeuf, l'ivresse de Fantasio qu'il faut dégeler au cognac... Puis on convie des scientifiques de tous horizons afin de seconder Champignac pour faire éclore le dinosaure puis le faire grandir.

Grandir? Avec de l'extrait de champignon, pardi ! Mais une fois la taille adulte acquise en une nuit, le dinosaure se révèle une catastrophe ambulante. Et on appelle l'armée pour l'abattre. Mais les amis des animaux interviennent, et aussi les protecteurs des monuments et sites (que le dinosaure est occupé à détruire). S'ensuivent quelques dialogues pour justifier l'éradication du dinosaure, ou sa sauvegarde... Ces positions et discussions n'ont quasiment pas pris une ride...

C'est très drôle, avec principalement des gags visuels et des quiproquos de situation, mais aussi quelques belles envolées du maire de Champignac, pas avare en figures de styles surréalistes.

Le seul regret, comme souvent avec Franquin (et dans la BD franc-belge de l'âge d'or en général), c'est que ce dinosaure ne va pas être réutilisé par la suite (si mes souvenirs sont bons).

La seconde aventure fait une quinzaine de pages, et tout part de Chamignac qui avale par erreur un résidu d'extrait de champîgnons... qui transforme son caractère et en fait un être agressif, retors et grossier (tout l'inverse du Comte)... avec une réplique culte: Et moi, je vous dis zut !, comble de la grossièreté pour l'aristocrate, clairement.

C'est vif, avec Greg au scénario et Jidéhem aux décors. Une histoire courte de belle facture.
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