>
Critique de nimp
Ce roman a reçu le Goncourt 1904. Il raconte l'histoire de la femme de Léon Frapié, écrit à la première personne et comme un journal intime, ce qui laisse vraiment penser que c'est plutôt une autobiographie dont on tait le véritable auteur qu'une biographie romancée. Mais bref.
Sa femme a fait de hautes études de lettres mais quand son père meurt, sa dot s'envole et avec elle, son fiancé. Elle se retrouve chez son oncle, sans argent, sans avenir, et ce dernier lui demande de travailler. Elle n'a pas le bon diplôme pour être institutrice (les siens sont plus élevés) et elle se retrouve donc à travailler dans une école, mais pour faire les corvées ménagères et assister les maîtresses. C'est une école pauvre dans un quartier pauvre, loin de ce qu'elle a toujours vécu et elle raconte ces enfants, cette innocence, cette pauvreté et elle note aussi ses pensées et ses réflexions sur le programme scolaire, les enseignants, la parentalité, etc.
Honnêtement, ça se lit très bien ; c'est très agréable, même si ne partage pas tous les points de vue de la narratrice. Je regrette juste qu'il n'y ait jamais eu une date pour réellement situé le témoignage (deuxième partie du XIXème, peut-être dernier quart ?)
Sa femme a fait de hautes études de lettres mais quand son père meurt, sa dot s'envole et avec elle, son fiancé. Elle se retrouve chez son oncle, sans argent, sans avenir, et ce dernier lui demande de travailler. Elle n'a pas le bon diplôme pour être institutrice (les siens sont plus élevés) et elle se retrouve donc à travailler dans une école, mais pour faire les corvées ménagères et assister les maîtresses. C'est une école pauvre dans un quartier pauvre, loin de ce qu'elle a toujours vécu et elle raconte ces enfants, cette innocence, cette pauvreté et elle note aussi ses pensées et ses réflexions sur le programme scolaire, les enseignants, la parentalité, etc.
Honnêtement, ça se lit très bien ; c'est très agréable, même si ne partage pas tous les points de vue de la narratrice. Je regrette juste qu'il n'y ait jamais eu une date pour réellement situé le témoignage (deuxième partie du XIXème, peut-être dernier quart ?)
