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Critique de florigny
Dommage ! Après avoir tardivement découvert et apprécié Brian Freeman avec L'empreinte du soupçon, j'ai souhaité poursuivre rapidement l'exploration de sa bibliographie avec Je t'aurai...
Hélas, il y a du gâchis dans ce roman : celui d'une intrigue originale mal conduite et surtout mal achevée, de personnages aux caractères et motivations inaboutis et atteints d'une tendance lassante à ressasser les mêmes scènes et les mêmes ressentiments, d'un style élaboré mis au service de situations grand-guignolesques. Des qualités et des idées, l'auteur n'en manque pourtant pas – peut-être en a-t-il même un peu trop -, mais j'ai eu l'impression qu'il ne sait pas comment les utiliser ou les ordonner. Dans cet opus, les policiers ont fort à faire puisqu'ils doivent retrouver le bébé kidnappé dans la luxueuse villa de Marcus et Valerie, tout en traquant un tueur en série qui s'en prend à des femmes seules vivant dans des fermes isolées du Minnesota.
Par respect pour le travail de l'auteur et pour ne pas déflorer une histoire qui pourrait attirer de futurs lecteurs, je me contente sans les révéler, de déplorer les invraisemblances semées à la louche ; de regretter l'utilisation de personnages tels qu'une journaliste ou une baby-sitter dont les rôles secondaires auraient pu s'épanouir au fil des pages au lieu d'être négligés par l'auteur en cours de route ; et de souligner l'intense frustration suscitée par l'épilogue abracadabrantesque. Que Brian Freeman offre un bonus à son lectorat en lui proposant une seconde conclusion possible n'a pas apaisé mon intense déception mais au contraire aggravé la sensation qu'il est au final resté avec une intrigue encombrante sur les bras, qu'il ne savait pas comment achever. Dommage !
Hélas, il y a du gâchis dans ce roman : celui d'une intrigue originale mal conduite et surtout mal achevée, de personnages aux caractères et motivations inaboutis et atteints d'une tendance lassante à ressasser les mêmes scènes et les mêmes ressentiments, d'un style élaboré mis au service de situations grand-guignolesques. Des qualités et des idées, l'auteur n'en manque pourtant pas – peut-être en a-t-il même un peu trop -, mais j'ai eu l'impression qu'il ne sait pas comment les utiliser ou les ordonner. Dans cet opus, les policiers ont fort à faire puisqu'ils doivent retrouver le bébé kidnappé dans la luxueuse villa de Marcus et Valerie, tout en traquant un tueur en série qui s'en prend à des femmes seules vivant dans des fermes isolées du Minnesota.
Par respect pour le travail de l'auteur et pour ne pas déflorer une histoire qui pourrait attirer de futurs lecteurs, je me contente sans les révéler, de déplorer les invraisemblances semées à la louche ; de regretter l'utilisation de personnages tels qu'une journaliste ou une baby-sitter dont les rôles secondaires auraient pu s'épanouir au fil des pages au lieu d'être négligés par l'auteur en cours de route ; et de souligner l'intense frustration suscitée par l'épilogue abracadabrantesque. Que Brian Freeman offre un bonus à son lectorat en lui proposant une seconde conclusion possible n'a pas apaisé mon intense déception mais au contraire aggravé la sensation qu'il est au final resté avec une intrigue encombrante sur les bras, qu'il ne savait pas comment achever. Dommage !
