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Critique de paroles


J'ai tout aimé dans ce roman. Mon premier Fregni, quel régal !
J'y ai trouvé une atmosphère à la Brassens. Oui, je sais ce n'est pas le même côté de la Méditerranée mais à vol d'oiseau, reconnaissez que Sète ce n'est pas bien loin. Oui, j'y ai trouvé un air des « copains d'abord ». D'abord avec Charlie, ce copain d'enfance, car c'est bien dans l'enfance que se scellent des amitiés inoubliables, oubliées parfois mais qui remontent à la surface sans provoquer un remous. Bon ici le terme n'est peut-être pas adéquat car des ondes de choc, il y en a eues ! Et puis, il y a Sauveur qui vient en aide au copain du copain. Une chaîne d'amitié bien plus sympa que celles que l'on croise sur Facebook et qui se termine en général par : si tu ne le fais pas cinq ou dix fois, il va t'arriver malheur... Bon encore une fausse joie puisqu'ici, il va arriver malheur...
Toujours dans le registre de l'amitié, j'ai adoré aussi l'hommage à Jean-Claude Izzo (dont j'avais beaucoup apprécié la trilogie marseillaise et son bouleversant Soleil des Mourants). Un autre écrivain né aussi à Marseille. Marseille, quelle ville ! Quand on lit Fregni, on est totalement immergé dans cette cité aux facettes multiples et opposées. On sent le soleil implacable pesé sur nos épaules, on entend la mer et le clapotis des vagues, on y croise la richesse comme la pauvreté... Marseille est bien ici aussi un personnage à part entière.

Dans ce roman, j'ai adoré aussi les liens vers d'auteurs auteurs, les descriptions poétiques, l'amour maternel, paternel et filial. L'humour aussi.
Mais ce qui m'a tenue en haleine c'est l'engrenage des événements, le rythme supersonique de cette course-poursuite. Un polar haletant où la violence côtoie la poésie.

Pierre Chopin est un écrivain en souffrance : syndrome de la page blanche et canicule l'épuisent. Mais subitement, Charlie Branco, un ami d'enfance perdu de vue et salement amoché, débarque. Charlie, nom connu et reconnu du grand banditisme marseillais, a juste le temps de lui remettre une mystérieuse cassette que Pierre s'empresse de cacher, avant de disparaître par les toits. Aussitôt après, les flics arrivent chez lui et les ennuis aussi...


Un grand merci à Babounette pour cette découverte littéraire :0))
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