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Critique de thomasgruson


Quelle déception que ce livre ! Certes, c'est le dernier tome d'une série de 8 romans dont je n'ai lu que ce tome. Mais cela n'excuse pas tout.
Déjà, je trouve le titre très mal choisi. Il y a certes un lien entre l'histoire et le titre (heureusement me direz-vous !). Mais celui-ci est à peine exploité. Ce sont trois lignes dans le texte, un point c'est tout.
Au niveau des personnages, je les ai trouvés assez plats, sans relief, limite caricaturaux. Frieda Klein, la psy coincée à qui il est arrivé une montagne d'épreuves dans la vie, l'étudiante intrépide qui ne connaît rien à la vie et qui se révèlera une pleureuse tout le long du livre, et le tueur sadique, l'ennemi juré de la psy depuis plusieurs tomes.
D'ailleurs, parlons un peu de ce tueur. Pendant tout le livre, les auteurs (Nicci French étant le pseudo de Nicci Gerrard et de son mari Sean French) nous parlent de l'obsession de celui-ci pour Frieda Klein. Celle-ci est une espèce de Saint-Graal pour le tueur, LA victime. A cela s'ajoute le fait que leur confrontation sera la dernière, Frieda comme le tueur voulant mettre fin à leur guerre. On s'attend donc à une confrontation forte, puissante, intense. Sauf qu'elle est traitée à la va-vite, est sans aucun attrait : ils se rencontrent, échangent trois mots, s'affrontent sur quelques lignes, puis c'est fini.
Le pire, c'est qu'il reste encore des dizaines de pages après car, voyez-vous, les auteurs ont plein de révélations à nous faire. Mais ces révélations n'en sont pas réellement, sont sans surprise : on s'en doute assez facilement.
Non, vraiment, j'ai été extrêmement déçu par le Jour des Saints.
Ma note : 1,5 étoiles
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