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Critique de ShayHlyn_Farfouine
Quand il n'y en n'a plus, il y en a encore. Voici un énième Isekai (comprenez : manga où le héros se retrouve dans un autre monde, généralement fantastique) ce qui, quand on n'est pas spécialement accro au style, peut devenir un de trop… mais cette catégorie de manga étant à la mode : plongeons dans le royaume de Slantania en compagnie de Sei.
La jeune femme est un bourreau (une bourrelle ?!) de travail, tant et si bien qu'il lui paraît presque logique de se mettre à l'ouvrage dans cet autre monde, à défaut de pouvoir rentrer chez elle, au Japon. C'est donc tout à fait naturellement qu'elle se retrouve dans un laboratoire où les employés créent des potions magiques, souvent de guérison, et de fil en aiguille : elle se retrouve à enseigner la cuisine aux cuistots car la nourriture de ce royaume est à la limite de l'infâme.
Bien que le contexte soit présenté dès le départ par Yuka Tachibana, on se retrouve un peu trop vite ‘à l'aise' dans cette situation improbable. Résignée à ne pas pouvoir rentrer directement chez elle, entourée de beaux jeunes hommes : Sei se complet finalement très – trop ?! – bien dans le royaume de Slantania. Pourtant, si elle est arrivée là, c'est qu'un danger menace ! Des monstres de plus en plus nombreux envahissent les terres et mettent la vie des habitants en péril.
Quant au graphisme de Fujiazuki (avec Yasuyuki Syuri au charadesign), on sent qu'elle vise un public principalement féminin et fleur bleue. Les scènes de violence sont uniquement décrites et seuls les blessés, soignés par les potions magiques, sont la preuve que les combats furent terribles. Résultat, on pourrait rapidement se lasser si on n'y prend pas garde. Les fans d'Isekai ne risquent pas d'y trouver leur bonheur, tandis que les shôjô addicts pourraient, quant à elles, hésiter entre le beau capitaine Albert Hawke et le sympathique jeune chercheur Jude.
En résumé, difficile de juger. Mais à priori « L'extraordinaire apothicaire » ne serait ‘extraordinaire' que de nom et le scénario un peu trop léger pour attirer du peuple.
Lien : https://sambabd.net/2022/06/..
La jeune femme est un bourreau (une bourrelle ?!) de travail, tant et si bien qu'il lui paraît presque logique de se mettre à l'ouvrage dans cet autre monde, à défaut de pouvoir rentrer chez elle, au Japon. C'est donc tout à fait naturellement qu'elle se retrouve dans un laboratoire où les employés créent des potions magiques, souvent de guérison, et de fil en aiguille : elle se retrouve à enseigner la cuisine aux cuistots car la nourriture de ce royaume est à la limite de l'infâme.
Bien que le contexte soit présenté dès le départ par Yuka Tachibana, on se retrouve un peu trop vite ‘à l'aise' dans cette situation improbable. Résignée à ne pas pouvoir rentrer directement chez elle, entourée de beaux jeunes hommes : Sei se complet finalement très – trop ?! – bien dans le royaume de Slantania. Pourtant, si elle est arrivée là, c'est qu'un danger menace ! Des monstres de plus en plus nombreux envahissent les terres et mettent la vie des habitants en péril.
Quant au graphisme de Fujiazuki (avec Yasuyuki Syuri au charadesign), on sent qu'elle vise un public principalement féminin et fleur bleue. Les scènes de violence sont uniquement décrites et seuls les blessés, soignés par les potions magiques, sont la preuve que les combats furent terribles. Résultat, on pourrait rapidement se lasser si on n'y prend pas garde. Les fans d'Isekai ne risquent pas d'y trouver leur bonheur, tandis que les shôjô addicts pourraient, quant à elles, hésiter entre le beau capitaine Albert Hawke et le sympathique jeune chercheur Jude.
En résumé, difficile de juger. Mais à priori « L'extraordinaire apothicaire » ne serait ‘extraordinaire' que de nom et le scénario un peu trop léger pour attirer du peuple.
Lien : https://sambabd.net/2022/06/..
