L'amitié entre Kanori et Kazumi semble être définitivement révolue dans ce deuxième tome de Comme elles. Tandis que la première s'épanouit dans sa relation avec Kôta, la seconde continue de s'accrocher aveuglement à Ena, malgré un évènement traumatisant.
C'est… un peu plus clair, peut-être parce qu'on s'éparpille moins. Même s'il y a toujours des retours en arrière intempestifs, l'intrigue se concentre cette fois sur le point de vue des deux protagonistes, au lieu de les multiplier.
Pour autant, je n'arrive pas à accrocher. C'est… glauque. Pas glauque en raison des thèmes traités, mais plutôt en raison de la façon dont ils le sont. Je n'arrive pas à éprouver de l'empathie pour les héroïnes, surtout pour Kazumi qui, pourtant, est celle qui en mérite le plus, ou du moins autant qu'elle aurait mérité des claques dans le volume précédent.
Je me suis sentie détachée en permanence du scénario et de celles qui le portent. Que ce soit par ses dessins ou son histoire, la mangaka échoue à me transmettre la moindre émotion, du bonheur de Kanori aux désillusions de Kazumi.
Pour une fois qu'un shojo allie maturité et sérieux, je regrette que le résultat ne soit pas meilleur. Il y a du potentiel, il y a des idées intéressantes, mais la mayonnaise ne prend pas.
Comme c'est tout de même un peu mieux (et que j'ai de toute façon la suite dans ma PAL), je vais poursuivre ma lecture, en espérant que le manga continue de s'améliorer, mais sans conviction. Cette oeuvre me laisse perplexe. Très perplexe.
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