Le premier homme sur Mars sera une blonde, épisode 8

Au seuil de ce huitième tome, j'étais tentée de croire - à tort - que Gilles-Marceau Giudicelli avait choisi son thème loufoque d'une starlette se lançant dans la conquête de l'espace comme un simple caprice de dilettante, un bon prétexte pour moquer notre société de consommation (soyons honnêtes, elle le mérite amplement !) mais je le soupçonne à présent de s'être pris à son propre jeu, au point que sa comédie chick-lit tourne désormais au roman d'action voire d'espionnage.

Étrangement, ce mélange des genres et ce caractère moins léger ne nuisent pas à l'intérêt global que je porte à la série qui perd certes de son caractère acidulé mais gagne aussi en profondeur. le lecteur cherche maintenant à savoir jusqu'où l'auteur va l'entraîner.

Côté récit... Matsya et consorts poursuivent leur entraînement intensif dans l'espoir de pouvoir quitter la Terre et survivre sur Mars. La sélection est rude - ce qui permet, en passant, de jeter un regard ironique sur les dessous navrants de la télé-réalité, elle-même navrante par nature - et les épreuves physiques sont déjà suffisamment difficiles sans que la tricherie ait besoin de s'en mêler ! Et pourtant, les retournements de situation font des ennemis d'hier les alliés d'aujourd'hui.

Les amis d'hier deviendront-ils à leur tour les ennemis de demain ? La suite au prochain épisode...