La postmodernité a voulu nous faire croire que depuis la préhistoire l'humanité souffrait d'une gigantesque hallucination collective , la métaphysique.
La vie, l’univers et tout le reste... chacun d’entre nous s’est probablement déjà souvent posé la question de savoir ce que tout cela veut dire au juste. Où nous trouvons-nous ? Ne sommes-nous qu’un agrégat de particules élémentaires dans un gigantesque réceptacle qui contient le monde ? (…)
Je vais développer dans ce livre le principe d’une philosophie nouvelle qui part d’une idée fondamentale simple : le monde n’existe pas. Comme vous le verrez, cela ne signifie pas qu’il n’existe absolument rien. Notre planète existe, mes rêves, l’évolution, les chasses d’eau dans les toilettes, la chute des cheveux, les espoirs, les particules élémentaires et même des licornes sur la lune, pour ne citer que quelques exemples. Le principe qui énonce que le monde n’existe pas implique que tout le reste existe. Je peux donc d’ores et déjà laisser entrevoir que je vais affirmer que tout existe, excepté le monde.
Les sciences ne livrent pas d’explication du monde, elles expliquent tout ce qu’elles savent déchiffrer, une molécule, une éclipse de soleil, une ligne dans un roman ou une faute de logique dans une argumentation. Prendre conscience que le monde n’existe pas nous aide à nous approcher de la réalité et à comprendre que nous sommes des êtres humains. C’est un fait que les humains se meuvent dans l’esprit.
Le verbe existere signifie "surgir du néant", "sortir de derrière". Traduit littéralement le mot signifie : "dépasser de", "faire saillie", "sortir du lot". Ce qui existe fait saillie, se distingue des autres objets par ses propriétés.
Notre planète n'est pas le centre des évènements cosmologiques et ontologiques mais in fine un petit coin de taille infinitésimale que nous nous sommes aménagés de manière à peu près acceptable et que nous sommes en train de détruire parce que nous surestimons notre importance dans l'univers.
En pensant que sans nous le monde n'existerait pas nous croyons que l'univers veillera bien à la pérennité de l’humanité, car l'univers devrait tout de même être intéressé à persister dans son être .
Les choses ne sont malheureusement pas si aussi simples. Ni l'univers ni l'espace spatio-temporel ne sont particulièrement intéressés à l'existence d'êtres comme nous sur notre belle planète. A tout prendre, que nous existions et tirions vanité de notre existence n'a pas grande importance.
En fait, jusqu'à présent cette idée est scientifiquement sous estimée et bine des philosophes , certains physiciens même, croient que l'univers se soucie de nous.
Je ne vais donc pas prétendre qu'il n'y a pas de galaxies ou de trous noirs. Mais je soutiens que l'univers n'est pas le tout. A vrai dire, l'univers est plutôt provincial.