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Critique de sylviedoc
Une trilogie qui s'adresse plutôt au public grands ados/jeunes adultes, mais qui pourra plaire également aux lecteurs plus âgés. Beaucoup d'action (surtout dans les tomes 1 et 3, le second est un peu moins riche en rebondissements), une touche d'anticipation, un road-trip à travers les Etats-Unis pour fuir des affreux employés par une grosse entreprise qui pratique l'expérimentation sur des jeunes laissés-pour-compte dont personne ne s'inquiétera, des hackers de génie, et une légère touche de romance, les ingrédients sont là pour satisfaire un large lectorat.
Comme mon retour concerne les trois tomes, il m'est difficile de résumer l'histoire sans trop en dire. Sachez juste qu'une terrible maladie, nommée PEMA, décime les adolescents, et que sous le prétexte de trouver un remède, une société sans scrupules kidnappe de jeunes SDF pour pratiquer sur eux d'horribles expériences. Noa Torson est l'une de ses victimes, mais elle parvient à s'échapper après avoir été "opérée". Dès lors, son unique but sera de délivrer les jeunes retenus dans différents centres d'expérimentations clandestins répartis sur le territoire de USA, et pour cela elle va monter une "armée", constituée d'ados sauvés et de proies potentielles. Comme elle maîtrise à fond le hackage, elle va également recruter sur un forum clandestin des personnes qui l'aideront à trouver des informations susceptibles de faire tomber les commanditaires de ces pratiques. C'est ainsi qu'elle rencontrera Peter, issu d'un milieu aux antipodes du sien, et dont les parents semblent bien indifférents aux activités un peu marginales de leur fils...
Au fil des tomes, d'autres personnages feront leur apparition : Amanda, la petite amie de Peter, Zeke, rescapé d'un centre d'expérimentation, Daisy et Ted (le petit grain de romance que j'évoquais plus haut, et qui m'a d'ailleurs semblé un poil inapproprié dans le contexte), et quelques adultes plus ou moins bienveillants, mais la plupart plutôt enclins à liquider froidement les membres de Perséphone, nom dont s'est dotée la petite bande de Noa.
Ca démarre assez fort, les premières scènes sont haletantes, ensuite le contexte se met en place, on apprend à cerner un peu les personnages principaux. le deuxième tome ralentit le rythme, quelques longueurs m'ont un peu agacée. Mais le volume qui clôt la trilogie repart à 100 à l'heure, rebondissements garantis presque à chaque chapitre. Si j'avais donné une note à chaque tome, ce serait ce dernier qui obtiendrait la plus haute.
Cette expérience ne m'a pas transcendée, parce que certains de ses ingrédients ont un fort goût de déjà-vu (la maladie qui ne frappe que les jeunes, les hackers qui s'introduisent dans les arcanes secrets des méchants, etc), et parfois j'ai pensé que là, vraiment, l'auteur poussait l'invraisemblance un peu loin.
Cependant, j'estime que c'est une très bonne lecture à conseiller au public visé et intéressé par ce type de sujet, un peu de dystopie ça plaît toujours. D'ailleurs la série remporte un franc succès auprès des lycéens depuis sa sortie (le premier tome remonte déjà à huit ans). Et l'écriture, sans être à la hauteur d'un Vincent Villeminot par exemple, est tout-à-fait honnête, c'est agréable à lire, je suis allée au bout sans m'ennuyer.
Je profite de ce premier billet de l'année pour adresser mes meilleurs voeux à tous les babeliotes amis et autres qui me liront, et même à ceux qui y ont déjà eu droit, mieux vaut une fois de trop que d'oublier quelqu'un !
Que 2024 vous soit douce et riche en belles lectures !
Comme mon retour concerne les trois tomes, il m'est difficile de résumer l'histoire sans trop en dire. Sachez juste qu'une terrible maladie, nommée PEMA, décime les adolescents, et que sous le prétexte de trouver un remède, une société sans scrupules kidnappe de jeunes SDF pour pratiquer sur eux d'horribles expériences. Noa Torson est l'une de ses victimes, mais elle parvient à s'échapper après avoir été "opérée". Dès lors, son unique but sera de délivrer les jeunes retenus dans différents centres d'expérimentations clandestins répartis sur le territoire de USA, et pour cela elle va monter une "armée", constituée d'ados sauvés et de proies potentielles. Comme elle maîtrise à fond le hackage, elle va également recruter sur un forum clandestin des personnes qui l'aideront à trouver des informations susceptibles de faire tomber les commanditaires de ces pratiques. C'est ainsi qu'elle rencontrera Peter, issu d'un milieu aux antipodes du sien, et dont les parents semblent bien indifférents aux activités un peu marginales de leur fils...
Au fil des tomes, d'autres personnages feront leur apparition : Amanda, la petite amie de Peter, Zeke, rescapé d'un centre d'expérimentation, Daisy et Ted (le petit grain de romance que j'évoquais plus haut, et qui m'a d'ailleurs semblé un poil inapproprié dans le contexte), et quelques adultes plus ou moins bienveillants, mais la plupart plutôt enclins à liquider froidement les membres de Perséphone, nom dont s'est dotée la petite bande de Noa.
Ca démarre assez fort, les premières scènes sont haletantes, ensuite le contexte se met en place, on apprend à cerner un peu les personnages principaux. le deuxième tome ralentit le rythme, quelques longueurs m'ont un peu agacée. Mais le volume qui clôt la trilogie repart à 100 à l'heure, rebondissements garantis presque à chaque chapitre. Si j'avais donné une note à chaque tome, ce serait ce dernier qui obtiendrait la plus haute.
Cette expérience ne m'a pas transcendée, parce que certains de ses ingrédients ont un fort goût de déjà-vu (la maladie qui ne frappe que les jeunes, les hackers qui s'introduisent dans les arcanes secrets des méchants, etc), et parfois j'ai pensé que là, vraiment, l'auteur poussait l'invraisemblance un peu loin.
Cependant, j'estime que c'est une très bonne lecture à conseiller au public visé et intéressé par ce type de sujet, un peu de dystopie ça plaît toujours. D'ailleurs la série remporte un franc succès auprès des lycéens depuis sa sortie (le premier tome remonte déjà à huit ans). Et l'écriture, sans être à la hauteur d'un Vincent Villeminot par exemple, est tout-à-fait honnête, c'est agréable à lire, je suis allée au bout sans m'ennuyer.
Je profite de ce premier billet de l'année pour adresser mes meilleurs voeux à tous les babeliotes amis et autres qui me liront, et même à ceux qui y ont déjà eu droit, mieux vaut une fois de trop que d'oublier quelqu'un !
Que 2024 vous soit douce et riche en belles lectures !
