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Critique de Celine7385
Je n'écris pas de résumé puisque vous pouvez le lire dans la description.
Nous suivons alternativement Anna et Dom Joseph, son frère. Anna qui erre sur la banquise et dans la toundra, métaphores de sa propre vie et qui écrit le journal de son expédition ; Dom Joseph, frère d'Anna, père chartreux en quête d'une rédemption, qui reçoit le journal de sa soeur et le lit en cachette puisque rien n'est censé troubler sa méditation dans ce monastère isérois. Mais cette lecture va le confronter à ses démons.
Nous embarquons avec Anna à bord du Yupik, nous sommes pris dans les glaces de l'Arctique. le cadre est glacial, angoissant, à l'image de la nuit polaire. Les personnages ne sont pas beaucoup plus chaleureux.
L'errance d'Anna est une allégorie. Elle erre dans ce paysage comme elle erre dans les méandres de son passé, vivant avec des cilices comme son frère le fait au premier sens du terme. le lien entre les deux personnages est de plus en plus visible au fil des chapitres.
L'intrigue est maîtrisée, le style est concis et s'adapte bien à cette atmosphère pesante où règne le silence et où les paroles ne sont là que pour le sens pratique. Ce silence va permettre à Anna de trouver des réponses à des questions et à Dom Joseph de porter sa croix.
J'ai été bluffée par ce roman qui est une découverte de l'auteur pour moi. Je remercie les éditions Albin Michel de me l'avoir envoyé dans le cadre de leur service presse.
Nous suivons alternativement Anna et Dom Joseph, son frère. Anna qui erre sur la banquise et dans la toundra, métaphores de sa propre vie et qui écrit le journal de son expédition ; Dom Joseph, frère d'Anna, père chartreux en quête d'une rédemption, qui reçoit le journal de sa soeur et le lit en cachette puisque rien n'est censé troubler sa méditation dans ce monastère isérois. Mais cette lecture va le confronter à ses démons.
Nous embarquons avec Anna à bord du Yupik, nous sommes pris dans les glaces de l'Arctique. le cadre est glacial, angoissant, à l'image de la nuit polaire. Les personnages ne sont pas beaucoup plus chaleureux.
L'errance d'Anna est une allégorie. Elle erre dans ce paysage comme elle erre dans les méandres de son passé, vivant avec des cilices comme son frère le fait au premier sens du terme. le lien entre les deux personnages est de plus en plus visible au fil des chapitres.
L'intrigue est maîtrisée, le style est concis et s'adapte bien à cette atmosphère pesante où règne le silence et où les paroles ne sont là que pour le sens pratique. Ce silence va permettre à Anna de trouver des réponses à des questions et à Dom Joseph de porter sa croix.
J'ai été bluffée par ce roman qui est une découverte de l'auteur pour moi. Je remercie les éditions Albin Michel de me l'avoir envoyé dans le cadre de leur service presse.
