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Critique de Isacom


Le sari rouge, c'est le sari de mariage. D'ailleurs le titre original du roman est "Love marriage".
Et pourtant, le récit porte principalement sur Kumaran, ancien Tigre tamoul venu finir ses jours au Canada.
Kumaran est l'oncle de la narratrice. Trente ans auparavant, il a tenté d'empêcher le mariage de sa soeur, on ne sait pas trop pourquoi. Il y a là-dessous du contentieux familial, des traditions sri-lankaises, des exils et des retrouvailles, et beaucoup de rancune.
Le tout en vrac.
En vrac total.
Chaque chapitre fait deux ou trois pages, reprend des épisodes déjà racontés plusieurs fois, y ajoute, ou pas, un petit élément nouveau ; puis on passe à autre chose de manière complètement décousue.
On est au Canada, puis au Sri Lanka, puis aux États-Unis, puis au Sri Lanka. On est dans la famille paternelle, puis dans la famille maternelle. On voit des personnages apparaître, disparaître, réapparaître, sans apporter le moindre intérêt à la narration.
C'est répétitif, voire obsessionnel.
En fait c'est comme si l'autrice avait pris des notes pour un futur roman... et puis avait tout livré tel quel.

Traduit par Sylvie Schneiter.

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