AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Myriam3


D'abord enthousiasmé par ce style propre à Garcia Marquez, foisonnant, exotique, j'ai vite déchanté et j'ai fini ce court roman en traînant la patte... Je n'ai ni vraiment saisi ni vraiment été intéressée par les différents regards portés par ces protagonistes du XVIIIème siècle sur le mal qui avait atteint Sierva Maria. Cette encore petite fille de 12 ans, délaissée par une mère débauchée et un père lassé et peureux, grandit auprès des domestiques indigènes, apprend à la fois leur langue et leur religion, et grandit comme une païenne dans une société dominée par la religion.
Lorsqu'elle est mordue par un chien enragé, ce qui est assez commun à cette époque, son père prend soudain conscience d'elle et la mène auprès d'un évêque, regrettant assez vite son action quand il la voit être enfermée en attendant son exorcisme.
Sans aucun doute le propos de l'auteur nobelisé est la dualité existante en Colombie entre le paganisme, les croyances ancestrales et le catholicisme, ici en son paroxysme avec l'Inquisition. Mais j'ai trouvé ce roman, bien que court, assez foutraque dans son déroulement et l'histoire d'amour exposée en quatrième de couverture plutôt sordide et sans grand intérêt. le seul que j'aurais envie de défendre, ici, serait à la limite le père de cette jeune fille à la longue chevelure dorée dont on identifiera le cadavre grâce à ça des siècles plus tard. le marquis, bien qu'il prenne la mauvaise décision, est finalement le seul à avoir des scrupules et à agir, après avoir été victime de machinations contre lui.
Bref, une tache pour moi dans l'oeuvre de l'auteur de très beaux romans par ailleurs.
Commenter  J’apprécie          211



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}