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Critique de Ziliz


Les gens qui ne sont pas sur le pont (hôpitaux, commerces alimentaires, ramassage des ordures, surveillance, transport & distribution...) sont officiellement confinés depuis le 17 mars.
A en croire le décompte de Pierre-Emmanuel Barré, nous en sommes au 37e jour. Mais il a dû anticiper un peu sa retraite au vert - je l'y aurais encouragé si j'étais sa compagne. 😋😍🐶🏡🌲🌳🏞

Flora, elle, est restée 472 jours enfermée, soit 1 an et 3 mois 1/2.
Et longtemps dans moins de 1/2 mètre cube. C'est possible, ça ? J'ai dû mal calculer, pressée de ressortir du site, pas fun du tout, Funebois.

Bref, si certains jours me semblent longs, je n'endure pas un tel cauchemar. Je ne suis pas soumise non plus aux caprices d'un pervers complètement dingue, comme le ravisseur de Flora, qui savoure autant les souffrances physiques de sa proie que l'inquiétude des proches de la jeune femme, perçue via les médias - cela rappelle deux serial killers tristement célèbres depuis quelques années.

Voilà donc l'histoire de Flora, rescapée d'une longue séquestration, détruite, broyée, métamorphosée.
Papillon redevenue larve sous les tourments de son bourreau.
Mais après sa libération ?
Rescapée, mais pas tirée d'affaire, vu ses conduites à risques et ses drôles de 'jeux'.

Les sentiments et ambivalences de Flora sont minutieusement détaillés dans ce roman habilement construit autour du leitmotiv "les victimes font ce qu'elles ont à faire pour survivre" - avec tous les dommages collatéraux (peur, culpabilité, syndrome de Stockholm)...

C'est long, stressant, glauque, et pourtant j'ai dévoré ce thriller, et n'ai commencé à m'ennuyer un peu que dans les cinquante dernières pages.
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